Actualité africaine : le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO

Actualité africaine : le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO

Actualité africaine : le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO

Un documentaire de Agence Presse Radio


C’est fait, le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO. Cela a été acté avec effet immédiat dimanche 20 janvier 2024 à travers un communiqué conjoint des trois pays du Sahel.

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30 Janvier 2024


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C’est fait, le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO. Cela a été acté avec effet immédiat dimanche 20 janvier 2024 à travers un communiqué conjoint des trois pays du Sahel.

Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani "prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest", dit le communiqué lu sur les médias d'État de ces pays.

Que reprochent-ils à la CEDEAO ?

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger reprochent à l’organisation sous régionale son éloignement des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme, elle se laisse influencée par des puissances étrangères, menace pour ses États membres et non, assistance dans la lutte contre le terrorisme et l'insécurité, imposition de sanctions jugées "illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes.

Et comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, le Premier ministre du Burkina Faso lance une boutade

Quels pourraient être les conséquences sur ces pays ?      

 Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO pourrait entraîner des répercussions graves sur ces pays. Ces pays, en tant que nations enclavées, dépendent étroitement du commerce et des échanges avec les autres membres de la CEDEAO. Leur retrait pourrait restreindre la circulation des biens et des personnes, perturbant le commerce transfrontalier et affecter les économies de de ces pays, la perte des exemptions de visa et des exonérations de taxe, des avantages liés à l'appartenance à la CEDEAO, pourrait augmente…

Quelles pourraient être les voies de recours ?

De l’avis de nombre d’analystes, les pays de l’AES lorgnent l’adhésion aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ayant rompu beaucoup de relations avec la France se sont attachés à la Russie un membre fort et influent des BRICS. Ils pourraient donc compter sur ce partenaire stratégique pour négocier leur entrée dans cette association des pays en voie de développement, vu que le seul véritable critère d’intégration est financier.  Les pays de l’AES étant riches en or, pétrole et bien d’autres minéraux du sol et du sous-sol, cela pourrait peser dans la balance être apte d’adhérer aux BRICS.

Créé le 28 Mai 1975 à Lagos au Nigeria, la CEDEAO ne veut perdre aucun de ces quinze membres. Pour cela, des négociations auraient lieu en vue de convaincre ces pays ‘’démissionnaires’’ de revenir sur leur décision.

Les jours à venir nous situeront.

Texte : SACRE Abel

Voix : Silvere BOSSIEI