Des dizaines de réfugiés libériens retrouvent leur pays 30 ans après et tentent de se réintégrer

Des dizaines de réfugiés libériens retrouvent leur pays 30 ans après et tentent de se réintégrer
Un documentaire de Agence Presse Radio
Voilà plus de 20 ans pour certains, 30 ans pour d’autres qu’ils avaient quittés leur pays le Libéria et les revoilà de retour dans ce centre pour réfugié à Monrovia, la plupart avaient refait leurs vies au Ghana, d’autres y sont nés et le choc est rude.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
16 Octobre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Voilà plus de 20 ans pour certains, 30 ans pour d’autres qu’ils avaient quittés leur pays le Libéria et les revoilà de retour dans ce centre pour réfugié à Monrovia, la plupart avaient refait leurs vies au Ghana, d’autres y sont nés et le choc est rude.
Après des années de conflits armés et de violence, le Liberia a vu le retour de nombreux réfugiés qui avaient fui vers d'autres pays comme le Ghana et la Côte d’Ivoire pour échapper à la guerre. Ces derniers mois, des dizaines de réfugiés qui vivaient au Ghana ont fait le chemin du retour, espérant reconstruire leur vie dans un pays en pleine reconstruction grâce à l’aide de l’agence gouvernementale des réfugiés.
La guerre civile au Liberia, qui a duré de 1989 à 2003, a laissé des cicatrices profondes pour beaucoup de libériens dont Timothy Jackson, père de trois (3) enfants qui a quitté son pays à l’âge de neuf (9) et fonde son espoir sur la commission libérienne de rapatriement pour réussir sa réintégration dans son pays.
Pour Jackson, le retour au Liberia est un mélange d'espoir et d'appréhension. Certains témoignent des difficultés rencontrées pour retrouver un emploi ou un logement.
On l’écoute
Le gouvernement libérien à travers la commission libérienne de rapatriement a mis en place plusieurs programmes pour faciliter le retour des réfugiés en allouant un aide financier à hauteur de 300 dollars jugée un peu trop insuffisantes pour les réfugiés qui reprennent tout à zéro sans l’aide d’un membre de la famille.
A J Amah Karneh, directeur adjoint de la commission libérienne des rapatriés plaide auprès des organisations non gouvernementale (ONG) ainsi que des organismes internationaux pour une aide financière pour la réintégration desdits réfugiés.
Le chemin vers une réintégration réussie pour les réfugiés libériens est semé d'embûches. Un soutien continu, tant national qu'international est crucial pour aider ces personnes à reconstruire leur vie et contribuer au développement de leur pays. Les histoires de ces réfugiés rappellent l'importance de la résilience humaine face à l'adversité.
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