Portrait : Qui était Paul Akoto Yao ?

Portrait : Qui était Paul Akoto Yao ?
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le mardi 17 janvier 2023, les Ivoiriens se sont réveillés avec la triste nouvelle de la disparition du ministre Paul Akoto Yao.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
17 Janvier 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le mardi 17 janvier 2023, les Ivoiriens se sont réveillés avec la triste nouvelle de la disparition du ministre Paul Akoto Yao.
Mais qui était l’homme ?
Naissance et carrière scolaire
Né le 12 avril 1938 à Sakassou (centre de la Côte d’Ivoire), Paul Akoto Yao est décédé à l’âge de 85 ans.
Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Saint-Cloud (commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.) premier agrégé de biologie ivoirien, il est écrivain avec des œuvres telles que L'escalier aux sept marches (1992) ; Chroniques ivoiriennes (1987) ; L'envol des tisserins (1986) ; De l'école à la nation (1978).
Pour ceux qui ont connu le chemin de l’école dès les années 70, il est le ministre sous qui la télévision a intégré l’enseignement primaire. Les cours étaient faits à la télé avant que le maitre en classe puisse les expliciter avec des exemples concrets. Une sorte de répétition.
Paul Akoto Yao est avec Fatou Bolli et Amadou Koné l'un des trois seuls romanciers ayant traité du thème de la sorcellerie en Côte d'Ivoire dans les années 2000.
Vie et parcours politique
A ce niveau, certains pensent qu’il est un intellectuel perdu en politique. L’ancien ministre de l’Éducation nationale de Félix Houphouët-Boigny a longtemps été considéré par ses camarades du Parti Démocratique d Côte d’Ivoire (PDCI) comme un piètre tacticien. Mais l’iconoclaste Akoto Yao rompt avec son vieil ami Henri Konan Bédié, soutient le général Robert Gueï dont il devient le porte-parole à la campagne présidentielle d’octobre 2000, et prend, en février 2001, la tête du nouveau parti « gueïste », l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire).
Ces dernières années, l’homme n’était plus sous les feux de la rampe mais vivait sobrement sa vie après le service rendu à la nation tant dans l’éducation qu’en politique jusqu’au matin du mardi 17 janvier pour nous quitter, nous laissant dans la tristesse.
La nation saura lui rendre les hommages dus à son rang.
Texte : SACRE Abel
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