Sénégal : en grève de la faim, Ousmane Sonko se meurt…

Sénégal : en grève de la faim, Ousmane Sonko se meurt…
Un documentaire de Agence Presse Radio
Au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko se meurt. En grève de la faim depuis son incarcération le 31 juillet 2023,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
18 Août 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko se meurt. En grève de la faim depuis son incarcération le 31 juillet 2023, Ousmane Sonko a été admis en réanimation dans la nuit du 16 au 17 août 2023 à l’hôpital général de Dakar, selon ses avocats et les autorités pénitentiaires.
L’opposant, déjà condamné à deux reprises, est visé par sept chefs d’accusation dont appel à l’insurrection. D’autres détenus sympathisants d'Ousmane Sonko sont également en grève de la faim par solidarité.
En plus de son état de santé précaire, l’opposant serait radié des listes électorales selon la préfecture de Dakar, ce que conteste son parti, qui affirme ne jamais avoir reçu la notification de radiation.
Le bureau politique des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), son parti politique dissous début août 2023 dans la foulée de son arrestation, demande « la libération immédiate et sans condition » d’Ousmane Sonko.
Cette série de faits plonge le Sénégal dans une zone d’incertitude, vu que ses partisans encore en liberté sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la libération et l’admission de leur leader à toutes les compétitions électorales de 2024.
Des analystes politiques au Sénégal et ailleurs font des reproches au président Macky Sall, lui qui se bat aux côtés de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest(CEDEAO) pour la réinstallation de l’ordre constitutionnel. Ceux-ci pensent que le président Macky Sall doit avant tout installer la démocratie dans son pays, en libérant les opposants et leur permettant de faire la compétition aux échéances électorales plurielles. Ces analystes interpellent également que la CEDEAO doit interpeller le président Sall sur la latente crise qui s’installe peu à peu au Sénégal, avec l’arrestation des opposants, la dissolution de leur parti et en permettant une compétition ouverte à tous les Sénégalais aux prochaines joutes électorales de 2024.
Texte : SACRE Abel
Voix : Albain ADE
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