Un décret adopté en conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2022 au palais de la présidence dans la capitale Abidjan a rendu obligatoire l’adhésion à la couverture maladie universelle pour toutes les couches sociales.

Les services tels que le retrait du passeport, les inscriptions aux examens et concours d’entrée à la fonction publique ou encore les recrutements dans tous les secteurs public, parapublic, privé.

Selon le gouvernement, cette mesure vie à garantir le déploiement complet du système obligatoire de couverture du risque de maladie qu’organise la CMU au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire.

Autre chose à savoir, le taux de couverture de la Couverture maladie universelle (CMU) fixé par la loi est de 70 % et les assurés doivent payer leur ticket modérateur qui est de 30 % du montant des tarifs des actes couverts.

Toujours selon les chiffres du ministère de l’emploi et de la protection sociale, à ce jour, environ 3.5 millions de personnes sur sensiblement  29 389 150 ont déjà été enrôlées pour 2 millions de personnes qui contribuent à la CMU.

La mesure étant générale et s’adressant à toute la population, nous avons jugé utile de donner la parole aux usagers de cette CMU, puisque la décision gouvernementale est diversement appréciée.

Micro-trottoir

Comme cet intervenant, beaucoup sont les habitats de la Côte d’Ivoire qui ne voient pas l’importance de la CMU vu que les services hospitaliers ne semblent pas en tenir compte dans les soins et traitements des patients.

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Cet autres assuré dit bien n’avoir pas encore reçu la carte CMU bien qu’enrôlé à cet effet. Ce qui doit attirer l’attention des agents acquis à la confection des cartes.

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Ici on doit continuer à sensibiliser les populations en vu d’une plus large diffusion de l’action gouvernementale quant à la santé publique.

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In fine, la décision du gouvernement d’assurer tous les habitants de la Côte d’Ivoire est une très bonne chose. Sauf que son application concrète reste à refaire et continuer la sensibilisation. Il est aussi impérieux de tenir compte des personnes et familles qui sont déjà couvertes par leur assurances maladies à leur service  pour ne pas leur imposer une double assurance qui requiert plus d’argent à débourser.

Texte : SACRE Abel

Voix : Roxane KONAN (Stagiaire)