Santé/les rendez-vous du REMAPSEN : Hémophilie en Côte d’Ivoire, état des lieux

Santé/les rendez-vous du REMAPSEN : Hémophilie en Côte d’Ivoire, état des lieux
Un documentaire de Agence Presse Audio
Comme à l’accoutumée, les professionnels du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN)
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
21 Janvier 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Comme à l’accoutumée, les professionnels du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) se sont retrouvés, dans le cadre des rendez-vous du Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et la promotion de la santé en Côte d’Ivoire (REPMASCI).
C’était au siège de la plateforme des réseaux, le 17 janvier 2025 à Angré, dans la commune de Cocody à Abidjan.
Ce jour, il s’agissait de connaître davantage l’hémophilie et en faire l’état des lieux en Côte d’Ivoire. Pour en parler, messieurs Koffi N’Dri et Adam Koffi de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Internationale hémophilie et autres maladies de la coagulation du sang (IHMS).
Les travaux ont commencé par une introduction de Bintou Sanogo, présidente du conseil d’administration du REPMASCI. Elle a planté le décor en rappelant les raisons de la rencontre.
Le mot de bienvenue a été l’affaire de Zié Coulibaly, président exécutif Afrique du REMAPSEN. Il en a profité pour rappeler que l’année 2025 est dédiée à la Côte d’Ivoire, qui recevra le ‘’Forum des médias’’, un rendez-vous africains de tous les professionnels du REMAPSEN.
Alors, toute la place a été faite à monsieur Koffi N’Dri ce jour, pour parler de l’hémophilie. Il a commencé par dire que l’hémophilie est une maladie congénitale, qui empêche la coagulation du sang. De ce fait, les parents doivent prendre toutes les dispositions avant de procéder à la circoncision de leurs enfants. Car si ces derniers sont hémophiles, la circoncision pourrait les vider de tout leur sang, lors du saignement.
C’est pour éviter ces cas d’accidents par ignorance qu’il a mis sur pied son ONG IHMS pour la prise en charge des hémophiles, lui-même étant père de deux enfants atteints de cette maladie.
Continuant, il a signifié que l’hémophilie s’attaque principalement aux enfants mâles et très rarement aux filles. Parce que chez la femme, si le mal s’attaque à un des chromosomes sexuels XX, l’autre X étant sain, empêche la femme de manifester la maladie. Tandis que chez l’homme la paire est XY. Si donc l’hémophile attaque le X de l’homme, il fait directement la maladie.
A travers cette conférence, on a compris que sur un total de 30 millions d’habitants sensiblement en Côte d’Ivoire, on a autour de 3000 hémophiles potentiels. Mais jusque-là, seuls 200 à 300 sont dépistés et connus. Ce qui signifie que le reste des hémophiles s’ignorent et sont dissimulés dans la population.
En cas de blessure entrainant un saignement, le sang de ces hémophiles qui s’ignorent ne s’arrêtera pas de couler et l’individu pourrait succomber à une simple blessure. On a aussi enregistré qu’il faut s’assurer que le patient n’est pas hémophile avant toute intervention chirurgicale, de peur qu’il ne se vide de son sang au cours de l’opération.
Texte : SACRE Abel
Voix : Marie-Paule N’GUESSAN
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