Le vendredi 14 juin l’immunité du président renversé Bazoum a été levée par les nouvelles autorités du Niger, pour “crime de trahison", "faits présumés d'apologie du terrorisme" et de "financement du terrorisme".

Depuis cette date, les militaires au pouvoir ne semblent plus avoir le sommeil tranquille. Car le Front patriotique pour la justice (FPJ) de Mahamat Djouri et le Front patriotique pour la Libération(FPL), dirigé par Mahmoud Sallah ont fait leur apparition pour exiger la libération de Mohamed Bazoum.

Comme action, le FPL, dirigé de Mahmoud Sallah, a mis sa menace à exécution en faisant sauter le pipeline qui évacue le pétrole brut vers le port de Cotonou au Bénin.

Les rebelles du FPL avaient même menacé de faire sauter ce pipeline et l’usine de raffinage si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, à savoir le retour à l’ordre constitutionnel après le coup d’état de juillet dernier.

Une vidéo du sabotage desdits installations tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Selon son président, le FPL a mis hors d’usage un important tronçon du pipeline en guise de premier avertissement aux militaires au pouvoir au Niger.

Le Front patriotique pour la Libération avait revendiqué le 14 mai 2024 l’attaque d’une position militaire à Séguédine, dans le nord du pays, non loin de la frontière libyenne.

A la lumière de la levée de l’immunité de l’ex-chef d’Etat Mohamed Bazoum pour “crime de trahison", "faits présumés d'apologie du terrorisme" et de "financement du terrorisme" et l’exigence des rebelles du FPJ et FPL, on comprend des choses.

Texte : SACRE Abel

Voix : Rita GUEYO