Les déguerpissements dans certaines communes d’Abidjan, les tensions foncières, les difficultés rencontrées par la filière anacarde, ou encore les grèves d’enseignants accompagnées d’arrestations figurent parmi les sujets brûlants de l’actualité en Côte d’Ivoire. Autant de préoccupations qui ont conduit la Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-Côte d’Ivoire) à tenir une conférence de presse ce lundi 5 mai 2025, à la Maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), sise à Cocody.

Dans une déclaration lue par sa porte-parole, Simone Ehivet, ancienne Première dame, la CAP-Côte d’Ivoire a exprimé ses vives inquiétudes face à ce qu’elle considère comme une dégradation alarmante du climat social et politique dans le pays.

La coalition a également annoncé l’organisation d’un grand meeting à Abidjan, prévu pour le 31 mai 2025, en prélude à une série d’actions pacifiques destinées à faire entendre ses revendications. Pour l’occasion, Charles Blé Goudé a été désigné président du comité d’organisation.

Blé Goudé reconnaît la difficulté de la tâche qui l’attend.

Il s’engage toutefois à relever ce défi.

Parallèlement, l’Union des jeunes du RHDP a annoncé une série de mobilisations à travers le pays, avec pour point culminant un rassemblement également prévu le 31 mai à Abidjan.

Dans un climat déjà tendu, où chaque camp semble camper sur ses positions, le risque d’affrontements entre militants de l’opposition et ceux du parti au pouvoir apparaît réel. L’État, garant de la sécurité des personnes et des biens, se doit de prendre des mesures urgentes afin d’éviter que ces deux manifestations aient lieu simultanément, au même endroit.

Texte : SACRE Abel

Récit : Marie-Paule N’GUESSAN