Editorial du 19 février 2025 / Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025 : dangers à l’horizon !

Editorial du 19 février 2025 / Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025 : dangers à l’horizon !

La présidentielle en Côte d’Ivoire en 2025, c’est pour le mois d’octobre


La présidentielle en Côte d’Ivoire en 2025, c’est pour le mois d’octobre. Les jours et les mois passent et on s’approche de cette fatidique date mais aucun nuage d’apaisement n’apparaît. Laurent Gbagbo l’ex- président de la république n’est pas éligible, Guillaume Soro, ex-Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale, n’est pas éligible, Blé Goudé n’est éligible, depuis quelques jours des doutes planent sur l’éligibilité de Tidjane Thiam…

En bref, aucun candidat de l’opposition significative ne sera sur le starting-block. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, seul le candidat (présumé et pas encore déclaré) du parti au pouvoir pourrait avoir droit au chapitre en 2025.

Qu’on soit du camp présidentiel ou opposant, si on aime la Côte d’Ivoire, on doit s’inquiéter de ce que présage un tel climat en octobre 2025.

 Malheureusement, ce suspicieux climat de terreur semble n’émouvoir aucun tenant du pouvoir. Tous ne prient que pour une énième candidature du président sortant qui dure au pouvoir depuis quinze.

Sans revenir sur le fâcheux débat de la légalité de cette candidature, nous parlons ici de la vie des Ivoiriens qui serait une fois de plus en danger, du fait de la politique.

Hier encore, des candidats étaient dit inéligibles et cela a entrainé une rébellion qui a sévi durant dix ans et fait des morts incalculables avec l’occupation systématique des villes et régions du pays.  

Tirant leçon de ce passé sombre, c’est maintenant que nous devons nous tenir les mains, pour ne pas laisser nos vies entre les seules mains des politiciens.

Car lors des crises politiques, ces mêmes politiciens qui ont embrasé le pays courent dans les avions avec leurs familles vers d’autres cieux, pour se mettre à l’abri.  Seuls les pauvres et innocentes personnes endossent l’erreur de ces avides et boulimiques de pouvoir.

Ça suffit, l’élection présidentielle n’est pas un champ de bataille, mais un jeu politique qui se déroule à nos frontières (Sénégal, Ghana…) sans qu’une mouche ne meurt.

Chers Ivoiriens, le pays nous appelle…à faire barrage aux politiciens pyromanes et à sauvegarder notre patrie.

Texte : SACRE Abel