Bob Marley, chanteur jamaïcain reggae disait dans sa chanson ‘’Redemption song’’ « Emancipate yourselves from mental slavery ». Ce qui signifie” Émancipez-vous de l’esclavage mental”.

Jusqu’ ‘à nos jours, cet esclavage mentale continue d’enchainer les Africains, mêmes les plus instruits. Cela commence par le manque de confiance en nos valeurs.

Lorsqu’un chercheur ou un inventeur africain fait une recherche ou une production, c’est à peine si les autorités de son pays les considèrent. Dans le même temps, lorsqu’un écrivains stagiaire ou chercheur occidental de basse classe fait la même production, nos leaders sont prompts à les examiner avec minutie, grande attention et y trouver des exploits extraordinaires !  Lorsqu’un génie est Africain, on le traite de fou, de quelqu’un qui se compare aux Blancs. Et ainsi, on tue en lui, l’esprit créatif et inventif…le génie.

« Si Bill Gate était né Africain et avait y vécu, il n’aurait certainement pas eu la chance de devenir ce qu’il est aujourd’hui ».

 Ailleurs, lorsque tu développes des capacités à créer et inventer, des structures sont à tes trousses pour t’encourager à nourrir et faire grandir le génie en toi.

Et cet environnement manque à l’Afrique, parce que les colonisateurs lui ont fait croire qu’elle n’est pas capable d’inventer, d’avoir du génie.

Si la confiance en soi meurt, elle va dans la tombe avec le courage et l’esprit inventif !

Le combat de la revalorisation de l’homme Noir a été entamé par de dignes Africains tels que Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Thomas Sankara et autres mais n’a pas été suivi et poursuivi.

La différence avec les Occidentaux, c’est qu’eux assument continuent ce que leurs devanciers ont commencé avant eux.

Lorsqu’on te met dans la tête que tu es pauvre, incapable d’inventer etc. et que tu l’acceptes, il est certain que tu restes ainsi et qu’à force de le répéter, tu le transmettes à ta descendance.

 A la vérité, on nous a rendus pauvres mentalement, en compréhension, en ambition…

Celui qui admet qu’il est pauvre, même assis sur l’or, le pétrole, le coltan ou le diamant, il ne les verrait pas !

 L’Occident a besoin que nous nous acceptions et croyons que nous sommes pauvres, afin que lui soit riche. 

C’est là l’esclavage mental dont parlait Bob Marley et dont il faut s’émanciper. 

Le pauvre, ce n’est pas celui qui manque de ressource mais celui qui accepte qu’il manque de tout.

Texte : SACRE Abel

Récit : Silvère BOSSIEI