Que sait-on du départ des Forces françaises de la Côte d’Ivoire

Que sait-on du départ des Forces françaises de la Côte d’Ivoire

Que sait-on du départ des Forces françaises de la Côte d’Ivoire

Un documentaire de Agence Presse Radio


Départ des Forces françaises de l’Afrique, plus particulièrement de la Côte d’Ivoire. Un sujet suffisamment répandu sur la toile et dans certaines arènes politiques. Qu’en sait-on ?

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01 Août 2024


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Départ des Forces françaises de l’Afrique, plus particulièrement de la Côte d’Ivoire. Un sujet suffisamment répandu sur la toile et dans certaines arènes politiques. Qu’en sait-on ?

Après le Mali et le Burkina Faso et le Niger où l'armée française a été chassée, des voix s’élèvent en Côte d’Ivoire pour demander le départ de ces forces du pays d’Alassane Ouattara.

Le reggaeman ivoirien Alpha Blondy sur son onzième album baptisé ‘’’Yitzhak Rabin’’ sorti en 1998, chantait déjà le départ de l’armée française

Sauf que le 43e bataillon d'infanterie de marine (43e BIMa), une unité de l’armée française créé le 1er juillet 1978 est toujours solidement implanté à Port-Bouet, au sud-est d'Abidjan, en Côte d'Ivoire en 2024.

Alors qu’il a été annoncé par les services de la diplomatie française que « la présence militaire de la France pourrait fortement diminuer dans ses bases situées sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Sénégal et au Tchad ». Que « d’ici 2025, les drapeaux bleu-blanc-rouge ne flotteront déjà plus au-dessus des bases militaires françaises dans ses pays puisque l’armée française va quitter la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Gabon et le Tchad ».

Le général Didier Castres, président du groupe GEOS (prestataire de sécurité privée) au Port autonome d’Abidjan et sous-chef de l’Etat-major des armées françaises en parle

Le général revient sur ce qui fait que la France veut garder son hégémonie en Afrique de l’ouest

Si on se rappelle que le slogan ou cri de guerre des armées françaises installées en Afrique est « Et au Nom de Dieu, vive la coloniale ! », on peut comprendre que ces détachements militaires français implantées en Afrique, ont encore des velléités colonialistes. Comme le disait Alpha Blondy dans sa chanson, « et ça, ça ne peut plus durer »

Texte : SACRE Abel     

Voix : Reine KOUAKOU