L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a annoncé la réintégration de la Guinée le 05 octobre lors de la 19^e session de l’organisation à paris, marquant un tournant important dans la dynamique politique du pays et ses relations internationales.

Cette décision est le résultat d'un long processus de dialogue et de rétablissement de la confiance entre la Guinée et la communauté francophone.

La Guinée avait suspendu sa participation à l'OIF après le coup d'État de 2021, qui avait plongé le pays dans une crise politique. Depuis lors, les autorités guinéennes ont travaillé à restaurer la stabilité et à engager des réformes en matière de gouvernance. L'OIF, qui promeut la démocratie et les droits de l'homme, a suivi de près ces évolutions.

Après cette annonce importante pour le peuple Guinéen, le ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, Morissanda Kouyaté voit cela comme une avancée du travail qui a été fait par les autorités de la transition Guinéenne, une opportunité de renforcer la stabilité et de favoriser un dialogue constructif.

On l’écoute

De son côté Cellou Dallein Diallo, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée, principale parti de l’opposition trouve que le moment a été mal choisi par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) de réintégrer la Guinée dans l’organisation.

Il en donne les raisons

La réintégration de la Guinée dans l'OIF représente une avancée significative vers la réconciliation et le développement du pays même si cela est perçu d’un mauvais œil par certaines organisations internationales en raison des arrestations et des meurtres non justifiés sans que la justice ne fasse réellement son travail.

 C'est un signal fort de la volonté du pays de participer activement à la francophonie et d'œuvrer pour un avenir meilleur, tant sur le plan interne qu'international.

Texte et voix : Silvère BOSSIEI