Editorial du 10 janvier 2025 : Départ de l’armée française de l’Afrique : Jean-Marie Bockel prend à contrepied certains dirigeants africains 

Editorial du 10 janvier 2025 : Départ de l’armée française de l’Afrique : Jean-Marie Bockel prend à contrepied certains dirigeants africains 

Editorial du 10 janvier 2025 : Départ de l’armée française de l’Afrique : Jean-Marie Bockel prend à contrepied certains dirigeants africains 

Un documentaire de Agence Presse Audio


​​​​​​​Un vent de ‘’révolte’’ souffle sur l’Afrique.  D’est en ouest, du sud au nord, les dirigeants africains semblent demander le départ des troupes militaires françaises de leur sol

2:37 Ecouter

Un documentaire de

Agence Presse Audio


Mise en ligne

10 Janvier 2025


Réalisation

Agence Presse Audio


Mise en onde & mix

Agence Presse Audio


Illustration

Agence Presse Audio


Production

Agence Presse Audio

Un vent de ‘’révolte’’ souffle sur l’Afrique.  D’est en ouest, du sud au nord, les dirigeants africains semblent demander le départ des troupes militaires françaises de leur sol.

Cette nouvelle symphonie sonne la "rupture" da la relations franco-africaines, avec pour toile de fond, la signature de "l'acte de décès de la Françafrique".

Dans ce mélodrame, Jean-Marie Bockel, le nouvel "envoyé personnel" du président français pour l’Afrique pend à contrepied les dires de certains dirigeants africains qui se donnent le coffre de héro, dans le départ de l’armée française de leur sol. « Le retrait de l’armée française a été décidé par Dakar, et n’a pas fait l’objet de négociations » a fait entendre avec vigueur Ousmane Sonko le Premier ministre sénégalais, contestant ainsi que le retrait annoncé des soldats français de son pays aurait donné lieu à des négociations entre Paris et Dakar.

En Côte d’Ivoire, c’est le ministre de la Communication et de l'économie numérique, porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly qui est monté sur ses grands chevaux pour sur le même sujet : « …quant aux pays qui devraient être reconnaissants envers la France, en tout cas, je ne me souviens pas que la France ait mené des combats pour la Côte d'Ivoire, donc nous ne sommes pas particulièrement concernés par ces propos ».

Un peu partout, les dirigeants africains revendiquent à mots couverts le départ des troupes françaises de leur pays. 

Mais Jean-Marie Bockel, le nouvel "envoyé personnel" du président français pour l’Afrique dit autres choses. Plus précisément, il met en porte à faux la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Sénégal et le Gabon, contrairement aux dires de leurs dirigeants sur le départ de l’armée française de leur pays.

Quand on entend ces choses de la bouche du l’envoyé personnel du président français, on se perd en conjecture.

En tant que journaliste, donc engagé à informer juste la population, on se demande, qui de Jean-Marie Bockel et des dirigeants africains à la vérité dans la bouche ?

Texte : SACRE Abel

Voix : MASSI de Ganhoué