La grande question que la communauté éducative et les parents d’élèves se posent en Côte d’Ivoire est : « pourquoi le niveau scolaire baisse-t-il malgré les efforts du gouvernement ? »

Après une enquête auprès de certains enseignant du privé, nous nous sommes rendu compte que le traitement des encadreurs des collèges et lycées privés qui est parfois trois ou quatre fois plus bas que ceux de leurs confrères du public est l’une des causes de la plaie de l’école ivoirienne.

Considérons, un journal qui paye quatre fois moins ses journalistes que ses confrères du même pays. Quels résultats produira ce journal en termes de vente ou de qualité éditoriale? Rien de comparable au journal où le traitement est acceptable.  En Côte d’Ivoire, un adage dit ; « à travail égal, salaire égal » et dans la rue ça se dit : « petit argent… petit travail ».

Pour dire que le traitement salarial est une source de motivation tellement importante qu’il donne de l’énergie ou de la démotivation le salarié.

Dans certains pays de la sous-région ouest africaine tel que le Burkina Faso, l’Etat participe à un pourcentage près, à la paye des enseignants des établissements privés qui réalisent de bons résultats.

Ici en Côte d’Ivoire, les parents d’élèves préfèrent les écoles privées au public car disent-ils, « au public, il y a trop de grèves et nos enfants n’arrivent toujours pas à finir les programmes établis pour l’année… » Reconnaissance de ce que le privé participe d’une manière significative à l’éducation scolaire.  

C’est pourquoi dans la recherche des solutions des maux de l’école ivoirienne, le traitement salarial des enseignants du privé ne doit être occulté.  De plus que les écoles privées tendent à être plus nombreux que les écoles publiques.

De plus, dans n’importe lequel des hameaux ou village de la Côte d’Ivoire, on y trouve une école privée.

Texte : SACRE Abel

Voix : Roxane KONAN