Le Sénégal s'élève contre les sanctions américaines visant la Cour pénale internationale

Le Sénégal s'élève contre les sanctions américaines visant la Cour pénale internationale
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le gouvernement sénégalais a exprimé avec une vive consternation sa réaction face aux sanctions
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
22 Août 2025
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le gouvernement sénégalais a exprimé avec une vive consternation sa réaction face aux sanctions unilatérales imposées par les autorités américaines contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale (CPI).
Ces mesures, qui touchent directement le juge sénégalais Mame Mandiaye NIANG, sont considérées par Dakar comme une atteinte grave et inacceptable au principe fondamental de l'indépendance de la justice.
Dans un communiqué officiel émis le jeudi 21 Août 2025, le Ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à revenir sur leur décision. Le Sénégal, en tant que pays pionnier et signataire du Statut de Rome, rappelle l'importance de préserver la liberté et la sérénité des magistrats de la CPI dans l'exercice de leur mandat.
Ces juges œuvrent au nom de 125 États membres pour servir la justice pénale internationale, une mission essentielle pour la paix et la sécurité mondiales.
Le Sénégal a tenu à réaffirmer sa solidarité pleine et entière avec Monsieur NIANG et l'ensemble des magistrats ciblés par ces sanctions. Dakar a réitéré son soutien indéfectible à la CPI et à sa mission.
Le communiqué insiste sur le fait que la Cour doit pouvoir fonctionner sans menaces ni restrictions, garantissant ainsi son rôle crucial dans la lutte contre l'impunité pour les crimes les plus graves.
A travers ce communiqué, les autorités Sénégalaises appellent l'ensemble des États Parties à se joindre à lui pour réaffirmer leur solidarité avec la CPI.
Il est impératif de doubler les efforts pour assurer que les magistrats et le personnel de la Cour puissent accomplir leur travail en toute indépendance et sans ingérence extérieure, afin que la justice internationale continue de prospérer.
Texte et récit : Silvère BOSSIEI
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