Liberté de la presse au Burkina Faso : Jeune Afrique suspendu !

Liberté de la presse au Burkina Faso : Jeune Afrique suspendu !

Liberté de la presse au Burkina Faso : Jeune Afrique suspendu !

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le confrère « Jeune Afrique » et tous les supports de diffusion, (journal papier, site Internet) ne paraitront plus au pays des Hommes intègres, jusqu’à nouvel ordre.

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26 Février 0023


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Le confrère « Jeune Afrique » et tous les supports de diffusion, (journal papier, site Internet) ne paraitront plus au pays des Hommes intègres, jusqu’à nouvel ordre. C’est la décision des militaires au pouvoir dans ce pays ; annonce faite le lundi 25 septembre 2023 après la parution d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée burkinabè.

Depuis un an, le régime burkinabé a suspendu temporairement ou sine die la diffusion des chaînes de télévision ou radio (RFI et France 24), et expulsé des correspondants de quotidiens, de médias français notamment.

Le communiqué qui suspends le média français est ainsi libellé : Le « gouvernement de transition » a « décidé en toute responsabilité de la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique au Burkina Faso à compter de ce lundi 25 septembre », a écrit le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le gouvernement justifie sa décision par la diffusion d’« un nouvel article mensonger sur le site du journal Jeune Afrique, intitulé : “Au Burkina Faso, toujours des tensions au sein de l’armée” » et publié lundi. « Cette publication fait suite à un article précédent dudit journal sur le même site », publié jeudi, « dans lequel Jeune Afrique alléguait qu’“Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes” », ajoute le ministre.

Selon le gouvernement, « ces affirmations faites à dessein sans l’ombre d’un début de preuve n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes ». « Le gouvernement restera intraitable avec tout acteur médiatique qui mettra sa plume au service d’intérêts étrangers à ceux du peuple burkinabé », poursuit le communiqué.

Pour rappel, le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des violences djihadistes récurrentes, qui ont fait plus de 17 000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.

Tout de même, la suspension de journaux reste une violation de la liberté de la presse !

Texte : SACRE Abel 

Voix : Clara TOHOURI