Depuis le 30 septembre 2022, le pays de Thomas Sankara est résolu à la lutte contre le terrorisme avec le renversement de Paul-Henri Sandaogo qui semblait trainer les pas sur cette voie. En début de semaine du 26 octobre, le pays a lancé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ces supplétifs civils vont « renforcer les rangs de l’armée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme », ont annoncé mardi 25 octobre 2022 les autorités.

Ces volontaires qui seront pris dans la population civile, crient dur comme fer que cette idée est non seulement salvatrice mais opportune pour la sauvegarde de leurs parents

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« La mission dévolue à ces VDP communaux est de protéger, aux côtés des forces de défense et de sécurité, les populations et les biens de leurs communes d’origine », des attaques djihadistes, précise le communiqué qui annonce leur recrutement.

Le statut de ces supplétifs est défini par la loi depuis le 21 janvier 2020 comme « une personne de nationalité burkinabé, auxiliaire des forces de défense et de sécurité (FDS), servant de façon volontaire les intérêts sécuritaires de son village ou de son secteur de résidence ».

Ils reçoivent une formation civique et militaire de quatorze jours avant d’être armés et dotés de moyens de communication.

Lundi 24 octobre 2022, au moins dix soldats burkinabé ont été tués et une cinquantaine blessée lors d’une « attaque terroriste » à Djibo, ville sous blocus djihadiste depuis trois mois, dans le nord du Burkina. Les groupes djihadistes contrôlent environ 40 % du territoire burkinabé.

Texte : SACRE Abel

Voix Charles KOUAKOU