Depuis janvier 2021, des attaques très médiatisées par des groupes affiliés à l'État islamique et à Al-Qaïda ont été principalement enregistrées au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Des Etats de l’Afrique qui vivent sous le joug des organisations terroristes et dont les habitants recherchent abri dans d’autres pays de la sous-région. Face à cet état quasi-général dans cette partie du continent, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont retrouvés lundi 19 décembre 2022 en Guinée-Bissau, pays qui préside actuellement l'organisation ouest-africaine.

 La réponse à la menace djihadiste qui s'étend dans la sous-région, frappant notamment le Bénin et le Togo dernièrement, a été au cœur des échanges, comme elle l'a été lors de la réunion des chefs de services de renseignement dimanche 18 décembre.

La mutualisation des forces et le partage des renseignements ont été les thématiques centrales des échanges. Car le fléau qui frappe depuis une décennie le Sahel - du Mali au nord du Nigeria - se déplace vers le Sud, comme en témoignent les attaques dans le nord du Bénin et du Togo ces derniers mois. Les pays frontaliers ne sont plus à l'abri.

Le constat est partagé et sans ambages: les Etats seuls sont dépassés, une réponse sous-régionale s’impose. Des initiatives collectives sont donc attendues.

Néanmoins, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ne sont pas représentés. Ces trois pays sont encore sous sanction de la CEDEAO en raison des coups d'Etat militaires qui y ont eu lieu.

Cette réunion des chefs d’armées de la CEDEAO était placée sous la présidence de Umaro Sissico Embalo président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la CEDEAO.

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI