20.000 dollars américains, soit 11 989 600 Franc CFA. Ce sont les frais que devront payer les futurs candidats à la présidentielle au pays de Emmerson Mnangagwa, le président zimbabwéen.

Une décision du parlement zimbabwéen annoncée le jeudi 15 juin 2023 et contestée par l’opposition.  "Ces frais de candidature, qui discriminent les citoyens en fonction de leur statut économique et excluent les pauvres et les personnes à la marge, violent la Constitution", a déclaré jeudi 15 juin Fadzayi Mahere, porte-parole du principal parti d'opposition, la Coalition des citoyens pour le changement.

Alors que des élections présidentielle et législatives sont prévues le 23 août 2023 dans ce pays d'Afrique australe.

L’opposition accuse de Emmerson Mnangagwa de museler les voix dissidentes.

Là où les candidats s’acquittaient de 1.000 Dollars pour la compétition à la présidentielle, a connu une hausse vertigineuse !

Quant aux candidats aux élections législatives et sénatoriales, ils devront pour leur part payer 1.000 dollars contre seulement 50 dollars en 2018, soit du simple au double.

Les partis d'opposition estiment que la forte hausse du prix du ticket d'entrée pour se présenter à ces différents scrutins favorisent uniquement le parti au pouvoir, le ZANU-PF, qui dispose selon de ressources financières de l’Etat.

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI