Après Barkhane : Le Mali exige le départ « sans délai » de la mission de l’ONU

Après Barkhane : Le Mali exige le départ « sans délai » de la mission de l’ONU
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le vendredi 16 juin 2023, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a demandé devant le Conseil de sécurité des Nations unies,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
20 Juin 2023
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Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Le vendredi 16 juin 2023, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a demandé devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le « retrait sans délai de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) » qui y est déployée depuis 2013.
Le ministre malien des affaires étrangères n’a pas mâché ses mots pour accuser la Minusma dans le djihadisme que subit son pays
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Le mandat actuel de cette mission onusienne finit le 30 juin 2023.
De toute évidence, la rupture entre le pouvoir malien et les forces étrangères au Sahel est survenue depuis l’arrivée d’Assimi Goïta au pouvoir en août 2020 et résulte d’une longue crise de confiance. Une crise alimentée par la collaboration supposée du Mali avec le groupe de sécurité privée russe Wagner ; mais aussi les récentes accusations de massacres faites par l’ONU contre les autorités de Bamako sont des éléments qui ont aidé à cette rupture.
Un Malien craint les problèmes que pourrait engendrer cette rupture.
Un autre y voit la libération de son pays car selon lui, la Minusma n’a rien apporté au Mali
Un autre va dans le même sens pour décrier la présence de l’ONU
Après la France(Barkhane) chassée du Mali il y a un an, c’est au tour de l’ONU de connaitre le même sort, même si le calendrier de retrait demeure incertain, cette demande de Bamako devrait ouvrir la voie à un départ des quelque 15 000 militaires, policiers et civils déployés sous le drapeau de l’ONU au Mali depuis 2013.
Dans un rapport adressé à l’ONU en décembre 2022, Bamako avait dressé la liste de ses exigences envers la Minusma : donner la priorité « à la dimension sécuritaire de son mandat », renforcer « son soutien aux forces armées maliennes » et opter « pour des actions et des patrouilles offensives ».
Texte : Sacré Abel
Voix : Clara TOHOURI
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