Niger : Bazoum saisi la cour de justice de la CEDEAO

Niger : Bazoum saisi la cour de justice de la CEDEAO

Niger : Bazoum saisi la cour de justice de la CEDEAO

Un documentaire de Agence Presse Radio


Mohamed Bazoum a été président de la république du Niger (Un pays de l’Afrique de l’ouest) du 2 avril 2021 au 26 juillet 2023,

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22 Septembre 2023


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Mohamed Bazoum a été président de la république du Niger (Un pays de l’Afrique de l’ouest) du 2 avril 2021 au 26 juillet 2023, date à laquelle il a été renversé par un coup d’Etat militaire par les hommes du général Abdourahamane Tiani.

Mais depuis cette date, contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, l’homme n’a pas encore démissionné.  Mieux, il a saisi par ses avocats, la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest(CEDEAO) pour que l'État du Niger soit "condamné au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel par la remise du pouvoir à Bazoum. La requête déposée devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 18 septembre invoque « l’arrestation arbitraire » et « la violation de la liberté d’aller et venir » du président Mohamed Bazoum et de sa famille.

La CEDEAO avait menacé les auteurs du coup d’Etat d’une intervention militaire depuis le 30 juillet pour rétablir l’ordre constitutionnel. Elle avait annoncé que le jour et les modalités de l’opération avaient été décidés, priorisant toutefois la voie diplomatique, mais reste désormais relativement silencieuse, bien que soutenue par plusieurs pays occidentaux.

Dans le même temps, l’Union européenne (UE) a rappelé mercredi 20 septembre 2023 son « soutien à la position de la CEDEAO », appelant une nouvelle fois « à la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum et de sa famille », et « ne reconnaît pas les autorités issues du putsch », selon Nabila Massrali le porte-parole du chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.

La CEDEAO est également soutenue par la France, engagée dans un bras de fer avec le régime militaire. Paris refuse le retour en France de son ambassadeur à Niamey, Sylvain Itté, dont l’expulsion a été ordonnée à la fin d’août par les militaires au pouvoir.

Pour rappel, la France compte quelque 1 500 soldats au Niger, dont l’avenir reste incertain. Quant au régime en place au Niger qui prévoit une transition d’une durée maximale de trois ans, compte sur des alliés tels que le Mali et le Burkina voisins, avec qui il a lancé samedi 16 septembre une coopération de défense baptisée l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Texte : SACRE Abel

Voix : Albain ADE