Patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire : Les travaux de restauration du Djidji Ayôkwé, le tambour parleur, sont terminés

Patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire : Les travaux de restauration du Djidji Ayôkwé, le tambour parleur, sont terminés

Patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire : Les travaux de restauration du Djidji Ayôkwé, le tambour parleur, sont terminés

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le Djidji Ayôkwé, ce tambour sacré ivoirien avait été emporté lors de la colonisation en France en 1916 par les colons français. Depuis un mois, il était en région parisienne pour restauration car l’objet avait été mangé à certains endroits par des insectes xylophages.

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14 Décembre 2022


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Le Djidji Ayôkwé, ce tambour sacré ivoirien avait été emporté lors de la colonisation en France en 1916 par les colons français. Depuis un mois, il était en région parisienne pour restauration car l’objet avait été mangé à certains endroits par des insectes xylophages.

C’était là une étape essentielle pour permettre son retour en Côte d’Ivoire. Le tambour parleur a été consolidé dans sa partie basse, là où des insectes avaient fait des dégâts.

Ecoutons un bout du Djidji Ayôkwé et les chants Atchans qui l’accompagnent

Ces travaux de consolidation ont été entrepris à l’aide d’une résine. Celle-ci a été « imprégnée à l’intérieur des zones les plus faibles » et elle « permet » au « bois de retrouver une certaine densité, une solidité », explique Nathalie Richard, responsable du pôle conservation-restauration au musée du quai Branly à Paris, qui se dit très satisfaite du rendu final.

Le Djidji Ayôkwé va maintenant être placé sur un socle. « L’idée, c’est de préserver l’objet le plus possible au cours des manipulations », indique Nathalie Richard qui décrit l’opération bientôt entreprise : « Le tambour va être sur un support qui lui permet de rester dans son alignement. Un grand socle en acier est construit de manière à le prendre comme sur un berceau. Et ce grand socle va être fixé sur une plateforme qui permettra de manipuler l’objet sans avoir à le transférer sur des plateformes provisoires à chaque fois qu’on voudra le changer de lieu ».

Ce soclage devrait nécessiter une petite semaine de travail. Le tambour sera ensuite placé dans une caisse spécialement construite pour accueillir cet objet massif, long de 3,31 m et qui pèse 430 kg.

 

Texte : SACRE Abel

Voix Rahima DIABATE