Turquie, Suisse, Belgique, Dubaï, France etc. sont des pays parcourus par Guillaume Soro, ancien premier ministre ivoirien, depuis l’entame de son exil en 2019.

Condamné à la prison à perpétuité en Côte d’Ivoire pour « atteinte à la sûreté de l’État », l’ex secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI) semble épuisé par l’exil. Depuis le dimanche 12 novembre 20236, il a décidé de mettre fin à cette cavale et rentrer dans son pays, accusant le président Alassane Ouattara d’avoir tenté de l’arrêter à Istanbul (en Turquie).

Celui que le président Ouattara appelait affectueusement « mon fils », va plus loin dans ses accusations, tout en rappelant les condamnations par contumace dont il a été l’objet en dépit des décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, qui a annulé ces poursuites, selon lui.

Que doit comprendre l’opinion publique, dès lors que monsieur veut entrer dans son pays, et que dans le même temps, semble ne pas avoir confiance en la justice de son pays à l’heure actuelle ?  

Selon, M. Soro le président Ouattara est à ses trousses partout dans le monde pis, il veut mettre fin à sa vie ; il conclut par dire qu’il met fin à cet exil  

Si l’on croit les propos de M. Guillaume Soro, il devrait être sur les terres ivoiriennes d’ici peu ; mais puisqu'il n’a pas indiqué avec précision la date de son arrivée, les Ivoiriens attendent toujours !

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI