Présidentielle 2025 : Les Ivoiriens appelés aux urnes ce samedi 25 Octobre dans un climat de tension.
Présidentielle 2025 : Les Ivoiriens appelés aux urnes ce samedi 25 Octobre dans un climat de tension.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Les Ivoiriens sont appelés aux urnes ce samedi 25 octobre 2025 pour élire le président de la République pour un mandat de cinq ans.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
24 Octobre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Les Ivoiriens sont appelés aux urnes ce samedi 25 octobre 2025 pour élire le président de la République pour un mandat de cinq ans. Ce scrutin, très attendu, se déroule dans un contexte politique marqué par des tensions et l'exclusion de figures majeures de l'opposition.
Le Conseil Constitutionnel a validé cinq candidatures sur les soixante dossiers déposés. Le président sortant, Alassane Ouattara âgé de 83 ans et candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), face à Simone Ehivet Gbagbo porte étendard du Mouvement des générations capables (MGC), Jean-Louis Billon du Congrès démocratique (CODE), et aux indépendants Henriette Lagou Adjoua et Ahoua Don Mello.
L'invalidation des candidatures de leaders majeurs, tels que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, a alimenté les crispations ; l'ancien président Gbagbo qualifiant même le scrutin de « coup d'État civil et de braquage électoral ».
Pour assurer le bon déroulement du vote, d'importants dispositifs logistiques et sécuritaires ont été déployés. Près de 9 millions d'électeurs sont attendus dans 11 906 lieux de vote, abritant un total de 25 678 bureaux de vote sur l'ensemble du territoire et à l'étranger.
Sur le plan sécuritaire, ce sont 44 000 agents des forces de l'ordre qui sont mobilisés par les autorités pour la sécurisation du processus électoral. Des milliers d'observateurs électoraux nationaux et internationaux sont également accrédités pour veiller à la transparence du scrutin.
Néanmoins, le climat pré-électoral a été émaillé de violences politiques. Bien que le bilan exact en termes de décès et d'arrestations directement liés à la période électorale de 2025 soit encore en attente d'un rapport définitif, l'opposition a dénoncé une campagne d'arrestations.
En amont du scrutin, 32 personnes arrêtées lors de manifestations ont été condamnées à 3 ans de prison ferme pour troubles à l'ordre public, et des appels à la libération des personnes interpellées sont lancés par des ONG. Ce scrutin crucial est observé avec la plus grande attention, dans l'espoir d'éviter une répétition des violences passées (qui avaient fait au moins 85 morts et 484 blessés lors de la présidentielle de 2020).
Texte et Récit : Sam Rivers



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