Djidji Ayokwe est un tambour mythique des Ebrié (de la tribu Bidjan). Il a été un outil de communication très utile à la résistance contre les colons. Emporté par le colon en 1916 de la Côte d’Ivoire et exposé en France au musée du Quai Branly- Jacques Chirac, appelé musée des Arts et Civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques à Paris.

C’est un objet sacré ivoirien qui devra connaitre son retour au pays natal d’ici peu.

La cérémonie rituelle, a eu lieu le lundi 7 novembre 2022, audit musée à Paris, en présence de membres de la communauté Bidjan, en vue de la désacralisation du tambour « parleur », Le Djidji Ayôkwé, avant sa restitution à la Côte d’Ivoire.

Ecoutons un bout de la cérémonie de désacralisation

Qualifié de « parleur », ce tambour était plus qu’un instrument de musique, c’était un outil de communication. Il permettait à ce peuple de la région d’Abidjan de prévenir les villages lorsque les colons français venaient réquisitionner les populations.

 Le Djidji Ayôkwé a été pillé par les Français, en 1916. C’est un objet unique, de 3,31 mètres et de 430 kilos qui appartenait au peuple Tchaman et plus précisément à la communauté Bidjan.

Paris s’est engagé, l’an passé en 2021, à la restituer, mais avant son retour, une restauration est nécessaire.

A cette cérémonie hautement culturelle, il y avait dix représentants de la communauté Bidjan (dont trois chefs de village).

Texte : SACRE Abel

Voix Clara TOHOURI