Habillés dans leur tenue de travail, gris-vert, les agents d’EcoEburnie mécontents font la grève depuis le mercredi 27 octobre 2022. Des hommes et des femmes… plus d’une centaine de personnes, se sont rassemblées devant le siège de ladite entreprise dans la commune de Marcory. Ils veulent faire entendre leur voix. Ces agents revendiquent auprès de leur employeur l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils dénoncent de nombreuses irrégularités. Antoine Djaha, superviseur à EcoEburnie et porte-parole des travailleurs pour la circonstance, justifie les raisons qui ont motivé la grève.

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Certains agents ont accepté de raconter les difficultés liées à l’exercice de leur métier. Celle que l’on surnomme maman Achi, balayeuse à EcoEburnie, sur un ton de mécontentement, nous donne des détails.

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Des menaces de licenciement et d’arrestation guettent certains grévistes. Balé Aké, brigadier à EcoEburnie, affirme que les équipes restent malgré tout mobilisées.

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Face aux conditions difficiles de travail, Antoine Djaha, dans des propos fermes, appelle les responsables de la société EcoEburnie et les autorités ivoiriennes à prendre leurs responsabilités.

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Cette grève pacifique concerne plus de mille agents d’EcoEburnie. Ce sont différentes équipes qui se relaieront devant le siège de l’entreprise jusqu’à ce qu’elles obtiennent gain de cause, a confié un des agents, en colère. A noter que la dernière grève s’était tenue le jeudi 13 octobre 2022 pour les mêmes motifs.

Pour rappel, EcoEburnie est la filiale du Groupe MOTA-ENGIL chargée de la collecte et de la pré-collecte des déchets solides ménagers et assimilés dans l'agglomération d'Abidjan.

Texte : Régis KOUAKOU

Voix : Régis KOUAKOU