Sommet des BRICS en Afrique du Sud : Poutine renonce à y participer

Sommet des BRICS en Afrique du Sud : Poutine renonce à y participer
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le sommet Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud se tient chaque année dans un des pays membres. Cette année,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
21 Juillet 2023
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Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Le sommet Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud se tient chaque année dans un des pays membres. Cette année, ce sommet doit se tenir du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud.
Mais l’un des participants, la Russie est sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale(CPI) depuis le 17 mars 2023, suspecté de crime de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens vers la Russie. Le premier mandat d’arrêt du genre contre le chef d'État d'un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
De commun accord avec l’hôte de ce sommet, le président Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Vladimir Poutine a renoncé à être présent à Johannesburg, il se fera représenté par son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov.
C’est ce qu’explique ici le porte-parole du président Ramaphosa, Vinvent Magwenya
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a, de son côté, fait savoir que M. Poutine y prendrait part virtuellement, ce qui revenait, selon lui, à « une participation pleine ».
Voilà qui met fin au psychodrame qui hantait Pretoria à l’approche du sommet des BRICS, car l’Afrique signataire du statut de Rome, était tenue d’appliquer les décisions de la CPI, ce qui l’obligerait théoriquement à arrêter le président russe si celui-ci met un pied sur son sol.
Mais les autorités sud-africaines étaient tiraillées entre leurs engagements internationaux et leur proximité avec Moscou. « La Russie a clairement affirmé que toute arrestation de son président en exercice équivaudrait à une déclaration de guerre. « Cela ne serait pas cohérent avec notre Constitution de risquer d’engager le pays dans une guerre avec la Russie », défendait par ailleurs le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans une déclaration sous serment à la justice, en juin dernier.
Texte : SACRE Abel
Voix : Clara TOHOURI
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