La saison 2024-2025 de la Ligue professionnelle ivoirienne restera gravée dans les mémoires comme l'une des plus intenses et disputées de ces dernières années. En Ligue 1, le Stade d’Abidjan s’est imposé au terme d’un championnat haletant, tandis que l’ES Agboville a validé son accession en Ligue 1 en dominant la Ligue 2.

Salif Bictogo, président de la Ligue professionnelle de football (LFP), dresse un bilan mesuré mais globalement encourageant.

Cependant, la saison n’a pas été exempte de difficultés. Le manque de contrôle sur les infrastructures sportives a fortement perturbé la programmation des rencontres, souvent soumise aux impératifs de l’Office national des sports (ONS), de la Confédération africaine de football (CAF) ou encore des chaînes de télévision.

Des réformes majeures pour 2025-2026

Face à ces contraintes, des réformes d’envergure sont annoncées pour la saison 2025-2026. L’une des mesures phares est l’abandon du stade Robert Champroux pour les rencontres de Ligue 1. Désormais, les matchs se dérouleront exclusivement dans les six stades rénovés ou construits pour la CAN.

 On écoute à ce propos Salif Bictogo :
 

Autre réforme notable : le durcissement des critères d’homologation des stades. Cette décision fait suite aux critiques suscitées par la rencontre entre l’Africa Sports et l’ES Agboville, disputée dans un stade jugé inadapté, le stade Cotivo. Salif Bictogo annonce ainsi une révision plus stricte des normes d’homologation pour la nouvelle saison.

 On écoute à cet effet Salif Bictogo :
 

Une nouvelle ère s’ouvre pour le football ivoirien, portée par des ambitions claires : professionnalisation, amélioration des infrastructures et rigueur dans la gestion, au bénéfice de tous les acteurs du football national.

Texte et récit : Silvère BOSSIE