TECHNOLOGIE / France : la Haute Autorité de Santé encadre l’usage de l’intelligence artificielle en médecine.

TECHNOLOGIE / France : la Haute Autorité de Santé encadre l’usage de l’intelligence artificielle en médecine.

TECHNOLOGIE / France : la Haute Autorité de Santé encadre l’usage de l’intelligence artificielle en médecine.

Un documentaire de Agence Presse Audio


TECHNOLOGIE / France : la Haute Autorité de Santé encadre l’usage de l’intelligence artificielle en médecine. Entre promesse et prudence, l’intelligence artificielle s’installe au cœur du système de santé. Diagnostic assisté, robotique chirurgicale, aide à la décision ou suivi patient : ses applications se multiplient. Mais pour la Haute Autorité de Santé (HAS), son usage doit rester « raisonné et éthique ».

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31 Octobre 2025


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Entre promesse et prudence, l’intelligence artificielle s’installe au cœur du système de santé. Diagnostic assisté, robotique chirurgicale, aide à la décision ou suivi patient : ses applications se multiplient. Mais pour la Haute Autorité de Santé (HAS), son usage doit rester « raisonné et éthique ».

Dans un avis publié le Jeudi 30 octobre 2025, la HAS reconnaît que les outils d’IA, dont les systèmes génératifs comme ChatGPT, aujourd’hui utilisés par des centaines de millions de personnes, représentent « un levier d’amélioration de la qualité des soins ». Toutefois, leur intégration ne doit jamais se faire au détriment du jugement clinique humain.

L’autorité appelle les professionnels à vérifier systématiquement les sources citées par les IA, à croiser les informations avec d’autres références fiables, et à préserver la confidentialité des données des patients. Aucune requête, souligne-t-elle, ne doit contenir d’éléments permettant une identification directe ou indirecte.

Autre point d’alerte : ne pas déléguer totalement la prise de décision. La Haute Autorité de Santé cite l’exemple d’une infirmière d’accueil aux urgences : si elle s’appuie sur un outil d’IA pour le tri des patients, elle doit conserver une autonomie suffisante pour agir en cas de défaillance du système. L’IA doit donc soutenir, et non remplacer, les compétences humaines.

Ce document constitue une première étape. De futures recommandations viseront également les patients, de plus en plus nombreux à consulter des assistants virtuels pour leurs questions de santé, au risque de recevoir des réponses inexactes ou non adaptées à leur situation.

Pour la HAS, l’avenir de la médecine numérique repose sur la formation : apprendre à interpréter un score de confiance, identifier les limites d’un algorithme et développer un véritable esprit critique numérique.

Car, conclut-elle, « l’intelligence artificielle ne sera utile que si les soignants savent la comprendre, la questionner et l’interpréter. »

Texte : Marie-Paule N’GUESSAN