Tchad : polémique autour de la nomination du Conseil constitutionnel

Tchad :  polémique autour de la nomination du Conseil constitutionnel

Tchad : polémique autour de la nomination du Conseil constitutionnel

Un documentaire de Agence Presse Radio


Ce sont neuf juges qui constituent désormais le Conseil constitutionnel au Tchad. Ainsi en a décidé le président Mahamat Idriss Deby par décret N°0037/PT/2024 le 29 janvier 2024.

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01 Février 2024


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Ce sont neuf juges qui constituent désormais le Conseil constitutionnel au Tchad. Ainsi en a décidé le président Mahamat Idriss Deby par décret N°0037/PT/2024 le 29 janvier 2024.

 Dans cette nouvelle équipe, trois membres sont désignés pour un mandat de 9 ans, trois autres pour un mandat de 6 ans et les trois derniers pour un mandat de 3 ans.

Mais à N’djamena (capitale du Tchad), quelques jours après l’annonce, les opposants politiques dénoncent des irrégularités dans cette façon de faire. Parmi eux, Yaya Diallo, président du Parti socialiste sans frontières qui fait des révélations sur l’identité d’un des nouveaux membres dudit organe.

Les opposants continuent de s’interroger sur la crédibilité de ce Conseil, craignant que certains d’entre eux ne fassent pas preuve d’impartialité lorsqu’ils seront sollicités. L’opposition évoque leur rapprochement du gouvernement.
Devant cette inquiétude, le Conseiller national de transition, Ngarmbatina Lamane rassure.

Ce même jour, le président Deby a désigné les membres de l’agence nationale de gestion des élections. Cette commission aura pour mission de veiller au bon déroulement de la présidentielle.

On le rappelle, le Mouvement patriotique du Salut (MPS), ex-parti au pouvoir sous Idriss Deby père, a investi le président de l’actuelle transition comme son candidat à la prochaine élection présidentielle, alors que le pays se dirige vers des élections générales qui doivent mettre fin à la transition en octobre de cette année, si tout se passe comme prévu.
 
Texte : Anne Esther PETEY

Voix : Albain ADE