Tunisie : encore des subsahariens pris pour cibles

Tunisie : encore des subsahariens pris pour cibles
Un documentaire de Agence Presse Radio
Dimanche 16 juillet 2023, des dizaines de migrants subsahariens ont été recueillis par la police libyenne dans le désert entre les x pays.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
18 Juillet 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Dimanche 16 juillet 2023, des dizaines de migrants subsahariens ont été recueillis par la police libyenne dans le désert entre les x pays. Composés de jeunes hommes et de femmes, ces personnes ont été chassées de la Tunisie à cause de la couleur de leur peau.
Selon une autre source, à la suite d’affrontements ayant coûté la vie à un Tunisien le 3 juillet 2023, des centaines de migrants subsahariens ont été chassés de Sfax, deuxième ville de Tunisie et principal point de départ pour l’émigration clandestine vers l’Europe. Ils ont été conduits par la police tunisienne, selon des ONG, et abandonnés à leur sort dans des zones inhospitalières près de la Libye à l’est et l’Algérie à l’ouest.
Mais en réalité, les Tunisiens considèrent que la présence de subsahariens dans leur pays est un problème en ce sens qu’ils les empêchent d’avoir du travail. C’est ce qu’exprime un habitant de Sfax
Des confrères ont pu rencontrer un groupe de femmes et d’enfants, dont des bébés, accueillis dans un centre où on les voit allongés sur des matelas ou manger des yaourts. « Ils nous ont raconté comment ils ont été maltraités par les autorités tunisiennes et ont dit avoir été frappés et torturés », a poursuivi l’officier, précisant que sa brigade est « chargée de sécuriser ce tronçon de la frontière ».
Abou Kouni, un Ivoirien, a dit à l’agence France presse(AFP) être arrivé en Tunisie il y a sept ans et avoir été brutalement interpellé avec sa femme dans la rue, la semaine passée, avant d’être embarqué dans un camion. Selon lui, les policiers leur ont dit qu’ils allaient « les jeter en Libye ». A la question de savoir pourquoi, ils lui auraient répondu : « On n’a pas besoin de vous en Tunisie », avant de lui prendre son téléphone et ceux de sa femme.
Texte : SACRE Abel
Voix : Clara TOHOURI
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