Dimanche 4 juin 2023, à la clôture de la 123è Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire à Agboville, Monseigneur Marcellin Yao Kouadio, a, dans homélie relevé la mauvaise gouvernance des dirigeants africains, en passant par la politique, la société, l’économie etc. avec un point d’honneur sur la Côte d’Ivoire.

Cela a suffi pour ébouillanter les milieux politiques, chacun y allant de son commentaire, approbatif, critique, acerbe etc.  Mais pourquoi, l’homélie d’un prêtre peut-elle émouvoir tant le milieu politique, alors que la politique se conjugue avec la critique ?

Pour le savoir, écoutons un bout des propos de l’évêque

Après avoir écouté, on comprend aisément que l’évêque de Daloa et nouveau président de la Conférence épiscopale, dépeignait les tares de notre société qui va à vau l’eau. Mais l’homme politique peut comprendre d’un discours, ce que nous n’y avons pas compris. Ecoutons à cet effet, la réaction du porte-parole du gouvernement le ministre Amadou Coulibaly

Ces tableaux plantés, qu’est-ce qu’il comprendre ?

Dans les médias locaux, les propos de l’évêque sont diversement appréciés. D’un côté, l’on pense que les hommes de Dieu ne doivent pas se mêler de la politique, quand dans l’autre camp, on pense le contraire. Les guides religieux étant le garant de la paix dans les sociétés, ils doivent et ont l’impérieux devoir de tirer sur la sonnette d’alarme, lorsque les choses semblent aller dans le sens de l’affrontement.

Chacun a sa position selon le prisme dans lequel il voit les choses.

Texte : SACRÉ Abel

Voix : Clara TOHOURI