Agriculture : Comment la Côte d’Ivoire veut doubler sa capacité de transformation de noix de cajou

Agriculture : Comment la Côte d’Ivoire veut doubler sa capacité de transformation de noix de cajou
Un documentaire de Agence Presse Radio
Booster la transformation de l’anacarde ivoirienne. Tel est l’objectif de l’accord signé le 5 juin 2023,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
09 Juin 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Booster la transformation de l’anacarde ivoirienne. Tel est l’objectif de l’accord signé le 5 juin 2023, en marge de l’Africa CEO Forum (société créée et détenue par Jeune Afrique Media Group), entre le groupe indien JG Group, représenté par Doulat Jain, le développeur de zone industrielle Arise. Un partenariat dans lequel la Côte d’Ivoire est représentée par le ministre du Commerce, Souleymane Diarrassouba.
Dans cette affaire, il est prévu, la construction d'une usine de transformation de noix de cajou d'une capacité de 200 000 tonnes par an. Chiffré à 100 millions de dollars, l'investissement doit permettre de doubler la capacité de transformation actuelle du pays.
Leader mondial de l’anacarde avec une production d’un million de tonnes en 2020, le pays ne transforme que 10 % sur place. En 2020, la production brute de cajou ivoirien a atteint pour la première fois le million de tonnes (contre 850 000 tonnes en 2019) selon les chiffres officiels.
La Côte d’Ivoire, qui compte 250 000 producteurs regroupés dans une vingtaine de coopératives, vise à terme un taux de transformation locale de 50 % à l’horizon 2025 de sa production brute de cajou, appelée aussi « anacarde ».
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale avaient conclu en 2018 un accord pour l’aménagement de quatre zones agro-industrielles (ZAI) dédiées à la transformation, d’un coût global de 200 millions de dollars.
L’amande de la noix de cajou est utilisée en cuisine et dans les cosmétiques, alors que la résine contenue dans sa coque se prête à divers usages industriels, notamment dans les systèmes de freinage des avions.
La noix de cajou brute est exportée vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil qui abritent des industries de transformation avant de rejoindre les principaux pays consommateurs : l’Inde, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Chine, les Émirats arabes unis et l’Australie.
Source : CICG
Voix : Clara TOHOURI
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