Il se nomme Yapo Yves Yannick, il a 28 ans. Chaque matin, il se plantait au abord des routes sur la voie menant à Bingerville en quittant Abidjan, juste au carrefour dénommé ‘’après barrage’’. Yannick tenait là, une pancarte sur laquelle on pouvait lire ; « garçon qui fait dix coups, c’est moi… » se faufilant entre les voitures. En placardant sur la même affiche son numéro de téléphone.

En se plaçant sur le pan purement humain et morphologique, on peut trouver une raison, une explication à l’action de ce jeune vendeur de plaisir sexuel. Mais son action, il la fait dans une république qui est régie par des lois.

En la matière, la loi dit : « quiconque commet un attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence sur une personne de l’un ou e l’autre sexe, est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende 100000 à 1000000 de francs CFA ».

Texte : Sacré Abel

Voix : Charles Kouakou