Dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 mai 2024, le congrès brésilien a voté un texte interdisant à l’État le financer des activités liées à l’avortement ou encore à la chirurgie permettant le changement de sexe chez les mineurs.

L'opposition avait proposé cet article dans la loi d'orientation budgétaire adoptée en janvier 2024, mais le président Luis Inacio Da Silva avait fait une objection. Malgré tout, le Congrès brésilien s'est prononcé mardi en faveur de cette disposition.

Conformément à la Constitution du Brésil, le veto de Lula a été soumis à l'approbation du Congrès brésilien. Il a été renversé par 339 voix contre 107 à la chambre basse(députés), et 47 voix contre 23 à la chambre haute (sénat fédéral).

Cette loi interdit au gouvernement d’utiliser des fonds publics pour financer ou promouvoir des « opérations de changement de sexe sur des mineurs » et « des avortements dans des cas non autorisés par la loi».

Au Brésil, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, de risque pour la mère ou de problèmes avec le fœtus.

La même loi empêche l’Etat brésilien de financer des initiatives ayant pour objectif de « faire disparaître le concept de la famille traditionnelle » ou incitant à l’occupation de terres privées. Elle prévoit également que le gouvernement brésilien ne peut soutenir financièrement des activités visant à « influencer les enfants et les adolescents de l’école maternelle au lycée », en leur présentant « des options sexuelles différentes de leur sexe biologique ».

Texte : Vianney TEMOE

Voix : voix : Silvère BOSSIEI