Côte d’Ivoire : l’arrestation des militants PPACI tend le climat politique

Côte d’Ivoire : l’arrestation des militants PPACI tend le climat politique
Un documentaire de Agence Presse Radio
L’affaire se passe le Jeudi 9 mars 2023, quand le président de la Cour annonce une sanction de deux ans de prison ferme pour vingt-six des vingt-sept prévenus du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPACI) entassés dans le box.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
14 Mars 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
L’affaire se passe le Jeudi 9 mars 2023, quand le président de la Cour annonce une sanction de deux ans de prison ferme pour vingt-six des vingt-sept prévenus du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPACI) entassés dans le box.
Ces militants étaient allés accompagner le secrétaire général du PPAC Damana Adia Pickass qui avait été convoqué par un juge.
Les vingt-six condamnés, le motif de la condamnation est le même : « trouble à l’ordre public ». Un concept « fourre-tout » avait dénoncé la défense d’entrée de jeu, et qui ne couvrait en l’espèce aucun acte pénalement répréhensible.
Le 24 février, jour de leur interpellation, ces membres et sympathisants du Parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, s’étaient réunis dans le quartier de Cocody Angré pour témoigner leur soutien à Damana Pickass.
Les faits
En février 2023, Damana Pickass reçoit une convocation de la cellule spéciale d’enquêtes et de lutte contre le terrorisme pour le 24 février, sans que les motifs en soient encore précisés. Cela se passe après un meeting tournant à Abidjan où ce dernier avait envoyé des flèches à l’endroit du pouvoir.
Selon un communiqué publié ensuite par le procureur de la République Richard Adou, M. Pickass serait mêlé à l’attaque d’un camp militaire dans la commune d’Abobo, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, et qui avait fait trois morts et un blessé. L’intéressé nie, rappelant qu’il était à cette date en exil au Ghana mais il sera inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’Etat, participation à des activités de terrorisme, blanchiment d’argent et détention d’armes », et placé sous contrôle judiciaire.
A la sortie du procès, Me Sylvain Tapi, l’un des avocats de la défense, fulmine. « Nous ne comprenons pas. Il ne peut pas y avoir de condamnations sans infraction, et c’est pourtant ce à quoi on vient d’assister ! Nous sommes d’autant plus surpris qu’en Côte d’Ivoire actuellement, le climat politique est à l’apaisement », reprend l’avocat.
Pour rappel, depuis quelques temps, une certaine accalmie régnait en Côte d’Ivoire malgré la présence des principaux leaders politiques sur le territoire.
Texte : SACRE Abel
Voix KRAMO
0 Commentaire(s)