Guinée : tension entre pouvoir et opposition

Guinée : tension entre pouvoir et opposition

Guinée : tension entre pouvoir et opposition

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le lundi 13 mars 2023, l’opposition guinéenne a repris contact avec le pouvoir après des mois d’absence de dialogue faisant redouter une montée des tensions.

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14 Mars 2023


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Le lundi 13 mars 2023, l’opposition guinéenne a repris contact avec le pouvoir après des mois d’absence de dialogue faisant redouter une montée des tensions.

Mais cette rencontre ne semble pas avoir dissiper la tension selon les observateurs de la politique en Guinée. Une coalition des principaux partis, de syndicats et d’organisations non gouvernementales, ont rencontré le premier ministre Bernard Goumou sous l’égide de leaders religieux pour ramener le climat de non belligérance.

On sait que depuis 2021, la Guinée est dirigée par des militaires qui ont renversé le président Alpha Condé. Ces militaires ont consenti sous la pression internationale à rendre le pouvoir aux civils élus d’ici à la fin 2024, le temps de mener de profondes réformes.

Dans la poursuite, l’opposition a assisté à l’arrestation d’un certain nombre de ses dirigeants et au lancement de poursuites judiciaires contre d’autres. Ce qui en n’en point douter ne laisse pas l’opposition inerte.

Les militaires au pouvoir ont interdit toute manifestation et menacent même d’interdire les partis politiques. Naturellement, l’opposition refuse de dialoguer dans les conditions fixées par la junte qu’elle accuse de confisquer le pouvoir.

Dans ce brouillamini, l’opposition a cependant consenti, après l’intervention des autorités religieuses, à reporter à mercredi 15 mars une manifestation initialement prévue la semaine dernière. Dans un pays coutumier à la confrontation politiques, il y a à craindre des affrontements.

Toutefois, l’opposition n’a pas communiqué sur le maintien ou le report de la mobilisation de mercredi. Abdoulaye Barry, un responsable syndical membre des Forces vives, a cependant déclaré au confrère Agence France Presse (AFP) que « si les militaires prenaient la démarche des religieux au sérieux, ils n’iraient pas arrêter un des acteurs majeurs des Forces vives ».

 Affaire à suivre…

 

Texte : SACRE Abel

Voix KRAMO