Le concours de beauté Miss Univers 2025 traverse une crise majeure. Cette fois, c’est le président et copropriétaire mexicain du concours, Raúl Rocha Cantú, qui est dans la tourmente. Inculpé par les autorités fédérales mexicaines, il fait face à de graves accusations : trafic de drogue, distribution illégale de carburant, contrebande d’armes et participation présumée au crime organisé.

Selon les enquêteurs, ces activités s’étendent du Guatemala au Mexique, où le carburant aurait été altéré pour masquer son origine avant d’être distribué via des entreprises liées à Raúl Rocha Cantú. Cette opération aurait également facilité la circulation d’armes vers plusieurs groupes criminels. Le parquet fédéral a précisé que 13 suspects étaient recherchés, dont Raúl Rocha Cantú, et que l’enquête se poursuit.

La tourmente ne s’arrête pas là : le 26 novembre 2025, un tribunal de Bangkok (Thaïlande) a émis un mandat d’arrêt contre Anne Jakrajutatip, co-propriétaire du concours, pour fraude financière. Elle est accusée d’avoir dissimulé des informations à un chirurgien plastique pour le convaincre d’investir environ 30 millions de bahts (930 000 dollars) dans son conglomérat médiatique JKN. Ne s’étant pas présentée au tribunal, Anne Jakrajutatip est désormais activement recherchée.

Cette édition 2025 a été marquée par de multiples scandales : démissions, accusations de fraude à l’élection et polémiques autour de candidates. Entre affaires judiciaires internationales et tensions internes, Miss Univers traverse l’une de ses crises les plus graves à ce jour.

Texte et récit : Marie-Paule N’GUESSA