Coup d’Etat au Burkina Faso : au revoir Damiba , bonjour Traoré

Coup d’Etat au Burkina Faso : au revoir Damiba , bonjour Traoré
Un documentaire de Agence Presse Radio
Huit mois. C’est le temps passé par Paul-Henri Sandaogo Damiba comme chef d’Etat et de la transition à la tête du Burkina Faso. En effet, le sieur Damiba avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré le 23 janvier 2022 affirmant « qui ne se bat pas suffisamment contre le terrorisme…ce qui occasion des morts dans la population burkinabé… »
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
03 Octobre 2022
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
En Côte d’Ivoire on dit : « de la manière tu viens au pouvoir, c’est comme ça tu t’en va… ». Apres une journée de confusion le vendredi 30 septembre 2022, le président de la transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été renversé par un de ses petit du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) le capitaine Ibrahim Traoré. Apres une tentative de résister en s’appuyant en premier sur le peuple et sur la France, l’homme du 12 janvier 2022 fini par abdiqué, pour dit-il « éviter un bain de sang entre les fils du Faso ».
Le communiqué qui officialise son acte est ainsi libellé : « Suite aux actions de médiation menées par les communautés, le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves", lit-on dans la déclaration des faitières des communautés religieuses et coutumières qui a opéré la médiation.
La déclaration est signée du Ouidi Naaba Kiiba pour le compte de la communauté coutumière, d’El Hadj Moussa Koanda, président de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et du Pasteur Henri Yé, président de la fédération des églises et missions évangéliques (FEME).
Dans la déclaration, il ressort que Damiba a posé sept (7) conditions à savoir, la poursuite des activités opérationnelles sur le terrain, la garantie de la sécurité et de la non-poursuite des Forces de défense et de sécurité engagés à ses côtés, la poursuite du renforcement de la cohésion au sein des forces armées et la poursuite de la réconciliation nationale.
Il a aussi posé la condition du respect des engagements pris avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA), la poursuite de la réforme de l’Etat et la garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.
Conditions que le nouvel homme fort du Faso a accepté.
Le capitaine Ibrahim Traoré assurera l'expédition des affaires courantes de l'État jusqu'à la prestation de serment du nouveau président désigné par les forces vives de la Nation, a déclaré, dimanche, un de ses hommes, le capitaine Farouk Sorgho dans une déclaration à la télévision nationale.
Texte : Abel SACRE
Voix : Roxane KONAN
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