Crise mondiale de l’éducation : cours de rattrapage

Crise mondiale de l’éducation : cours de rattrapage
Un documentaire de Agence Presse Audio
Il n’est secret pourpersonne que le monde a été bouleversé par la COVID 19, cette pandémiea vidélesbureaux, les stades et surtout les écoles. Faisant ainsi prendre du retard sur les programmes scolaires. Mais comment rattraper ce retard sur l’éducation des enfants en apprentissage?
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
29 Septembre 2022
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
La Banque mondiale, l’UNESCO et les partenaires du système scolaire
mondiales conseillent des méthodes baséessur des expériences qui ont
montré leur efficacité.
Donnerla priorité à l’éducation et redoubler d'efforts pour rattraper
les apprentissages perdus
Pour réussir ce pari, cette stratégie s’appuiesur beaucoup de systèmes
expérimentés dont celui de l’Afrique de l’ouest et du centre. En cela, les
pays et la communauté internationale doivent faire preuve d'un
engagement politique fort pour faire de l’apprentissage de tous les enfants
une priorité. C’est une première étape cruciale pour combler le déficit
d'apprentissages dû à la pandémie.
Et cela commence au niveau national. Pour permettre d’impulser une
accélération générale et durable des apprentissages, ces interventions de
court terme doivent être mises en œuvre à grande échelle et s’inscrire
dans le cadre d’une stratégie nationale de réformes structurelles à plus
long terme. La formation de «coalitions nationales» pour l’éducation doit
étayer cet engagement de haut niveau. Si l’on veut permettre aux enfants
et aux jeunes de rattraper leurs lacunes, il faut unir les forces de toutes
les parties prenantes: éducateurs, familles et administrateurs dans
l’ensemble du système.
Cet engagement national doit s'accompagner d’une mobilisation
internationale. Celle-ci est à l’œuvre, avec une coalition d’organisations
qui s’emploient actuellement à sensibiliser à ces enjeux, plaider en faveur
d’objectifs ambitieux mais réalistes, apporter des connaissances et des
données sur les mesures qui ont fait leurs preuves, et fournir un soutien
financier. Cette coalition réunit le Groupe de la Banque mondiale,
l’UNESCO, l’UNICEFetc. La Banque mondiale se tient aux côtés des pays pour les aider à accélérer
la relance des apprentissages. Principale source de financement extérieur
pour le secteur de l’éducation dans les pays en développement, elle
consacre actuellement plus de 23milliards de dollars à des projets visant
à améliorer les apprentissages et à donner à chacun la possibilité de
bénéficier de l’instruction dont il a besoin pour réussir.
Les pays du monde entier sont aujourd’hui invités à s’engager à agir en
faveur des apprentissages fondamentaux, en ce qu’ils constituent un socle
indispensable à l’acquisition d’autres apprentissages et savoirs et à la
maîtrisede compétences plus complexes. En adhérant à ce mot d’ordre,
aux côtés de la communauté mondiale de l’éducation et de l’ensemble des
partenaires concernés, parmi lesquels notamment la société civile et les
organisations de la jeunesse, ils s'engageront à prendre des mesures
urgentes et décisives pour parvenir en 2030 à réduire de moitié la
proportion des enfants dans le monde qui ne sont pas en mesure de lire
et comprendre un texte simple à l'âge de 10ans.
Grâce à la mise en œuvre urgente de ces politiques, il est possible de
rattraper le temps perdu et d’accélérer les progrès tout en bâtissant des
systèmes éducatifs plus efficaces, équitables et résilients. C’est une action
essentielle pour booster au maximum les apprentissages d’ici à 2030)et
poursuivreles efforts au-delà de cette date butoir(etfaire en sorte que
tous les enfants et les jeunes aient la chance de se forger l’avenir auquel
ils aspirent.
Sacré Abel
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