Un discours à écouter et réécouter  car il rappelle bien Thomas Sankara du Burkina Faso en  1986 à la même tribune. Certains pensent même que le bouillant Choguel MAÏGA n’aurait pas fait mieux, tant Abdoulaye n’a pas mâché ses mots encore moins utilisé la langue de bois. Sans gène, Abdoulaye s’adressera  directement au secrétaire général de l’ONU en lui passant d’abord  la pommade pour les efforts de l’ONU à combattre le terrorisme au  Mali et au sahel. Il le qualifiera d’ailleurs d’ami du Mali avant d’en venir à ce qu’il lu reproche notamment dans l’affaires des soldats ivoiriens en détention au Mali. En citant Antonio Guterres dans une source onusienne référencée, il dira « Nous ne connaissons pas les 49 soldats dans les fichiers de Minusma… » Et d’autres jours, « ils sont bel et bien de la Minusma ». Ce double langage selon le porte-parole malien amplifie l’incompréhension entre   le Mali et son voisin la Côte d’Ivoire.

A Macron,  Maïga dira. « Les autorités françaises profondément anti-français se sont transformés en une junte au service de l’obscurantisme… qui a violé l’espace aérien malien en y faisant voler des drones, et autres engins aériens dans le ciel malien en dépit de l’interdiction…  L’armée française a agressée le Mali a maintes reprise en armant les terroristes contre mon pays…à temps opportun, nous y apponterons des preuves a ses accusations ».

  Dans le même ordre d’idée,  il demandera  l’implication de l’ONU afin que cesse la duplicité contre le Mali. Il soutient que le peuple malien a décidé de prendre son destin en main.

Au président ivoirien, le premier ministre par intérim du Mali l’auréolera d’éloge avant. «…  Nous remercions le président ivoirien pour ses sages conseils lors de son passage à cette tribune… mais .au Mali, nous ferons en sorte que le troisième mandat ne soit pas possible pour un président… » Il continue pour enfoncer le clou « …Vos conseils nous rappelle la triste histoire où le chameau se moque de la bosse du dromadaire… » Conclura Abdoulaye MAÏGA.

Abidjan a bien écouté ce discours à relent souverainiste. L’avenir nous situera…

Sacré Abel

Photo : Abdoulaye Maïga à la tribune de l’ONU