La ville de Boundiali se prépare à accueillir la 9e édition du Djéguélé Festival (festival international du balafon), du 5 au 12 avril 2025. Cet événement, dédié à la promotion du balafon, patrimoine immatériel de l’UNESCO, rassemblera artistes, artisans et passionnés de traditions africaines.

L’annonce a été faite par Koné Dodo, directeur du Djéguélé Festival, le mercredi 12 mars 2025 lors d'une conférence de presse tenue au Palais de la Culture de Treichville

Cette année, placée sous le thème "Balafon Djéguélé à l'ère du numérique et de l'intelligence artificielle : défis et perspectives", mettra en avant les enjeux de la modernisation et de la digitalisation du patrimoine culturel.

Pour marquer cette édition, madame Françoise Remark, ministre de la Culture et de la francophonie, présidera les festivités de la 9e édition de l’événement culturel dans la région de la Bagoué.

Autre figure de marque, la marraine du festival, professeur Mariatou Koné, députée-maire de Boundiali, apportera un soutien effectif à l’événement. Sa participation renforce la dimension sociale et éducative du festival.

Au programme de cette activité, plusieurs figures de la scène musicale internationale sont attendus.

Koné Dodo, directeur du festival fait des précisions.

Pour cette édition, de l'acheminement des artistes et du matériel à l'installation des scènes et expositions, la logistique est rigoureusement planifiée.

Don Karim, responsable de la logistique de ce grand rendez-vous culturel en parle.

Outre le volet festif, des ateliers et des conférences mettront en lumière l’importance du balafon dans la culture africaine, son histoire, sa fabrication et son rôle dans la transmission des savoirs ancestraux.

Cette édition sera également l'occasion d'explorer comment le numérique et l'intelligence artificielle peuvent contribuer à la préservation et à la valorisation de cet instrument emblématique.

Au cours de cette conférence de presse Koné Dodo a conclu que le Djéguélé Festival est plus qu’un événement, c’est une célébration de l’identité culturelle Africaine.

Texte et récit : Silvere BOSSIEI