Culture life du lundi 08 juillet 2024
Culture life du lundi 08 juillet 2024
Un documentaire de Agence Presse Radio
Après le Casino de Paris et quelques scènes en Europe, Roseline Layo a réalisé une grosse performance à Harlem, a New York le samedi 8 juin 2024.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
08 Juillet 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Après le Casino de Paris et quelques scènes en Europe, Roseline Layo a réalisé une grosse performance à Harlem, a New York le samedi 8 juin 2024. Salle comble pour le premier concert de la chanteuse ivoirienne aux Etats Unis. Le public ivoirien et africain a répondu nombreux à l’appel. Occasion pour Roseline Layo de revisiter tous ses gros succès : comme ‘’Môgô Fariman’’, ‘’Amour Kôyô-Kôyô’’, ‘’Elotognan’’, ‘’Loulou’’ et bien d’autres au grand plaisir des nombreux spectateurs qui reprenaient en chœur toutes les chansons de l’album ‘’Elus de Dieu’’. Ce fut un spectacle époustouflant.
La 4 ème édition du FENA, Festival National d’Afrique prévue du 10 au 14 Juillet 2024 au Palais des Sports de Treichville, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le ministre Kouadio Konan Bertin, représentant le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement Durable et des Productions Vivrières, parrain permanent, a procédé le jeudi 13 juin 2024 au lancement de l’événement. Une initiative qu’il a saluée.
Le FENA a pour objectif de favoriser l’intégration et le brassage harmonieux de toutes les populations autochtones et allochtones vivant sur le sol ivoirien. C’est une initiative de Nana Abrafi-Koto Kyeremaa, reine mère et présidente de la communauté ghanéenne vivant en Côte d’Ivoire. Le programme du FENA 2024 a été donné par Pascale Ircouni, le porte-parole de reine mère Nana Abrafi-Koto Kyeremaa...Sonore.
“Jeunesse et Culture”, c’est le thème retenu pour cette 4ème édition.
La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (le FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025. A cet effet, les inscriptions pour le Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA) sont ouvertes depuis le 14 juin 2024. Le MICA est un des maillons essentiels du FESPACO, il fait partie du Fespaco. Il met en relation les acheteurs internationaux et les vendeurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines. Rendez-vous du 23 au 28 février 2025 au Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains. Au programme : stands promotionnels, projections de films,
Échanges B to B.
Les inscriptions au catalogue FESPACO PRO se feront jusqu’au 31 décembre 2024.
Ce sera jusqu’au 22 février 2025 pour la projection à la carte ;
Et jusqu’au 15 janvier 2025 pour les stands au pavillon MICA 2025.
Le 28 mai 2024, l'Algérie a officiellement transmis à la France une liste d'objets historiques à récupérer, après la réunion à Alger de la commission mixte d'historiens. Il s'agit, selon le communiqué de la commission, d'une liste ouverte de biens historiques et symboliques de l'Algérie du XIXe siècle, conservés dans différentes institutions françaises, proposés à la restitution de l'Algérie sous forme de gestes symboliques. La partie française s'engage notamment à transmettre cette liste à Emmanuel Macron afin que « les biens qui peuvent retrouver leur terre d'origine puissent l'être le plus rapidement possible ». La liste contient majoritairement des biens de l'émir Abdelkader, héros de la résistance algérienne. Alger réclame par exemple : la tente de commandement, le sabre, le fusil, le pistolet, la bague, le Coran, le chapelet. Ces objets se répartissent entre le Musée de l'Armée aux Invalides et le Musée de Condé à Chantilly. En attendant, la partie algérienne semble plus pressée que jamais : « La prochaine réunion de la commission des historiens qui se déroulera en juillet 2024 à Paris sera celle de la restitution », a martelé Mohamed Lahcen Zeghidi, co-président de la commission conjointe algéro-française d'historiens « Histoire et Mémoire »
«Dahomey», le film-documentaire de la réalisatrice Franco-Sénégalaise Mati Diop sur la restitution par la France au Bénin, de 26 œuvres culturelles appartenant à l'ancien royaume du Dahomey.
Petit tour en arrière. Le 17 novembre 1892, l’armée coloniale française s'empare du palais royal d’Abomey au Bénin. Les soldats du colonel Alfred Amédée Dodds en profitent pour s’emparer de 26 objets. Des œuvres, parmi lesquelles se trouve le Trône du roi Behanzin. En 1989, pour la première fois depuis leur pillage, quelques-unes ont été prêtées par le musée de l'Homme de Paris à Abomey pour une exposition. Les Béninois ne pourront pas admirer bien longtemps le Trésor d'Abomey. Les pièces repartent à Paris cette même année. Elles sont ensuite remises au tout nouveau musée du Quai Branly construit par le président français Jacques Chirac dans les années 2000. Le 10 novembre 2021, ces 26 objets sont restitués au Benin.
Avec le documentaire Dahomey, Mati Diop a reçu l'Ours d'or du meilleur film en février dernier à la 74e Festival du film de Berlin (la Berlinale). A travers ce film-documentaire, la réalisatrice Franco-Sénégalaise dit faire un plaidoyer politique sur la question postcoloniale.
Ce film Dahomeh a été tourné entre la France et le Bénin entre 2021 et 2023. Il suit suivi rigoureusement le voyage des 26 trésors royaux du Dahomey, rapatriés depuis Paris vers leur terre d’origine, le Bénin, le Dahomey d’alors. En le regardant, on peut voir la statue du roi Ghézo fait parler en voix off la langue du Bénin, le fon. La statue se plaind de ne plus porter de nom, mais seulement un numéro, "le 26", dans les réserves du musée du Quai Branly à Paris. Il décrit aussi son arrachement à sa terre, sa vie en exil, puis son récent rapatriement dans un musée de Cotonou, la capitale du Bénin.
Texte et voix : Rahima DIABATE
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