Diplomatie : le Canada allège les sanctions contre la Syrie et nomme un ambassadeur à Damas
Diplomatie : le Canada allège les sanctions contre la Syrie et nomme un ambassadeur à Damas
Un documentaire de Agence Presse Audio
L’Etat canadien a annoncé mercredi 12 mars 2025, son intention d'assouplir les sanctions financières imposées à la Syrie après la chute du régime de Bachar el-Assad
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
13 Mars 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
L’Etat canadien a annoncé mercredi 12 mars 2025, son intention d'assouplir les sanctions financières imposées à la Syrie après la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024, et nommer un ambassadeur à Damas, capitale syrienne.
Cette décision vise à fournir une aide humanitaire et à soutenir la transition vers un avenir pacifique et inclusif. Les sanctions seront allégées pour favoriser les transactions financières via des banques autorisées, comme la banque centrale de Syrie, pour soutenir les efforts consentis dans le processus de stabilisation du pays.
Pour joindre l’acte à la parole, les autorités canadiennes ont procédé à la nomination de l'ambassadrice canadienne au Liban, Stefanie McCollum, en qualité d’ambassadrice du Canada non-résidente en Syrie.
En 2012, le Canada avait fermé son ambassade à Damas en raison de préoccupations liées aux droits de l'homme et à l'implication de la Syrie dans des conflits régionaux. Les relations diplomatiques étaient suspendues, et l'ambassade du Canada au Liban avait des capacités limitées pour fournir un soutien consulaire en Syrie.
Plusieurs pays, à l’instar du Canada, avaient imposé de lourdes sanctions au gouvernement de l'ex-président Bachar el-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011. Les nouvelles autorités syriennes appellent depuis la chute d'Assad en décembre 2024, à une levée totale de ces sanctions pour relancer l'économie et reconstruire le pays, ravagé après 14 années de guerre civile.
En février 2025, l’Union européenne a exprimé la nécessité de lever rapidement les sanctions économiques contre la Syrie, estimant qu'elles entravent la reprise économique et la transition politique. Elle a également souligné l'importance d'établir un cadre de coordination pour l'aide et la reconstruction du pays.
Ces évolutions surviennent dans un contexte où la Syrie est perçue, après la fin du régime Assad, comme potentiellement instable malgré les changements politiques.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Récit : Massi de GANHOUE



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