Patrice Motsepe a été réélu à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) pour un second mandat de quatre (4) lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue au Caire le 12 mars 2025. Cette reconduction sans opposition témoigne de la confiance des fédérations africaines en sa gestion.

Durant son premier mandat, Motsepe a initié des réformes majeures en matière de gouvernance et de compétitions continentales. Il a également œuvré pour améliorer les infrastructures footballistiques et attirer des financements privés, afin de pallier le manque de soutien gouvernemental dans certains pays.

Actuellement, 12 des 54 fédérations membres de la CAF ne peuvent pas accueillir de matchs internationaux en raison de l'absence de stades homologués. Motsepe a réaffirmé son engagement à réduire ce chiffre et à encourager la construction de nouvelles infrastructures grâce à des partenariats financiers.

Par ailleurs, l’Afrique bénéficiera de neuf places garanties pour la Coupe du monde 2026, une avancée significative pour le football du continent. Lors de la dernière édition, le Maroc a marqué l’histoire en devenant la première équipe africaine à atteindre les demi-finales.

L’assemblée générale a également été l’occasion d’élire de nouveaux membres au Comité exécutif (Comex) de la CAF, parmi lesquels Samuel Eto’o (Cameroun), Kurt Okraku (Ghana), Mustapha Raji (Liberia), Wallace Karia (Tanzanie), Sadhi Walid (Algérie) et Bestine Kazadi (RDC). Ces nominations renforcent la diversité et la représentativité au sein de l’instance dirigeante.

Propriétaire des Mamelodi Sundowns de l’Afrique du sud et vice-président de la Fédération internationale de football Association (FIFA), Patrice Motsepe entend poursuivre ses efforts pour renforcer la compétitivité du football africain et moderniser son organisation. Il a souligné l’importance de mobiliser davantage de ressources pour le développement des clubs et des sélections nationales.

Avec l’expansion de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes, dont quatre africaines, et les défis liés à l’organisation des compétitions continentales, son second mandat sera déterminant pour l’avenir du football en Afrique.

Texte et récit : Silvère BOSSIEI