Economie / Café-Cacao : 2038 milliards de Fcfa perçus par les producteurs ivoiriens de 2021-2022

Economie / Café-Cacao : 2038 milliards de Fcfa perçus par les producteurs ivoiriens de 2021-2022
Un documentaire de Agence Presse Radio
2 038 milliards de FCFA est le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à décembre 2022,
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
07 Avril 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
2 038 milliards de FCFA est le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à décembre 2022, et ce, pour un prix garanti bord champ moyen de 850 Fcfa le kilogramme, pour la campagne 2021-2022.
Cette information a été révélée mercredi 05 avril 2023 par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly à l’issus du conseil des ministres.
Selon Amadou Coulibaly, la production de cacao, du 1er janvier au 31 décembre 2022, s'établit à 2,4 millions de tonnes contre 2,2 millions de tonnes en 2021, soit une hausse de 5,85%. Sur la même période, les exportations se situent à 2,2 millions de tonnes contre 2,3 millions de tonnes en 2021
En ce qui concerne la production du café, allant de janvier à décembre 2022 se chiffre à 95 000 tonnes contre 62 000 tonnes, en 2021, soit une hausse de 52,60%. Le revenu cumulé perçu par les producteurs sur la période de janvier à décembre 2022 s’élève à 66,50 milliards de Fcfa. , pour un prix garanti bord champ moyen de 700 FCFA/Kg sur la campagne 2021-2022, soit une hausse de 82,70% en rapport avec la hausse de la production et du prix bord champ.
Par ailleurs, les investissements réalisés en 2022 sont estimés à 35 milliards Fcfa contre une redevance de 22,35 milliards Fcfa sur la même période. Pour le porte-parole ces investissements concernent essentiellement les achats de sacs-brousse pour la collecte du café et du cacao et les activités pour le développement durable de la cacao-culture et de la caféiculture.
Selon le gouvernement, ce chiffrage exprime à fin décembre 2022, d’une part la consolidation du revenu du paysan avec un prix garanti bord-champ rémunérateur et d’autre part une amélioration des conditions de travail des producteurs à travers des projets financés par le fonds d’investissement.
Texte et voix : Charles KOUAKOU
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