La valeur monétaire des biens et services produits par un pays appelée produit intérieur brut (PIB), est un agrégat valable pour mesurer la richesse d’un pays. Ainsi, nous allons aller par cette voie pour faire la lumière sur la Côte d’Ivoire du point de vue économique.

Avec un PIB de 6,5 % et un indice de pauvreté de sensiblement 37,2 % en 2024, la Côte d’Ivoire fait partie des économies en voie de développement.

Malgré ces chiffres, la Côte d'Ivoire continue à avoir un poids économique important pour la sous-région ouest-africaine : elle représente 39 % de la masse monétaire et contribue pour près de 32 % au PIB de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) selon les statistiques 2013 de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

Outre le cacao et le café où le pays est premier et troisième producteur mondial, la Côte d’Ivoire a du diamant, de l’or, du pétrole et du gaz naturel dans son sol et sous-sol et dans ses eaux.

Avec 82 000 km de routes dont 7 aéroports à piste goudronnée et 29 aéroports non goudronnés, le pays a une bonne perspective de développement.

Pour cela, il lui faut la bonne gouvernance, ce qui implique la redistribution équitable des richesses, et une vision bien guidée de ses dirigeants.

Contrairement à ce que l’opinion publique peut croire, parmi les onze premiers pays africains, qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024, la Côte d’Ivoire ne se place qu’à la 5^e place avec une prévision de 6,8 % derrière le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2%). Elle est suivie de l'Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %), et l'Ouganda (6 %).

Texte : SACRE Abel

Voix : Silvere BOSSIEI