Jeudi 21 novembre 2024, la Russie de Vladimir Poutine a lancé un nouveau missile expérimental "Orechnik" sur Dnipro (ville d’Ukraine) qui a blessé au moins deux personnes et endommagé une installation industrielle et un centre de rééducation pour personnes handicapées.

Selon le président russe, cette attaque de la ville ukrainienne était une réponse aux " actions agressives des pays de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)".

En effet, le 17 novembre 2024, le président américain Joe Biden a autorisé l’Ukraine à frapper la Russie en profondeur avec des armes de longues portées américaines.

Face à ces attaques, Vladimir Poutine affirme que la Russie procède à des "essais de combat" du nouveau système de missiles en réponse aux frappes ukrainiennes effectuées en début de semaine à l'aide de missiles américains et britanniques.

Dans la même lancée, Poutine n’exclut pas la possibilité de frapper les zones et pays qui permettent des attaques sur son territoire

Le chef du Kremlin est ferme : « …Et en cas d'escalade des actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi décisive. Je recommande aux élites dirigeantes des pays qui envisagent d'utiliser leurs contingents militaires contre la Russie d'y réfléchir sérieusement ».

"Le monde doit réagir", a lancé Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine.  Il a ajouté que Poutine "crachait au visage de ceux qui, dans le monde, souhaitent sincèrement le rétablissement de la paix" et qu'il "mettait le monde à l'épreuve".

La porte-parole de (OTAN), Farah Dakhlallah, a déclaré : "Le déploiement de cette capacité ne changera pas le cours du conflit et ne dissuadera pas les alliés de l'OTAN de soutenir l'Ukraine.

Avec cette crise entre l’Ukraine et la Russie dans laquelle les puissances nucléaires sont engagées, le monde court vers l’escalade d’une troisième guerre mondiale…si rien n’est fait.

Texte : Bounda  Ogo 

Voix : Marie-Paule N’GUESSAN