Environnement / Danemark : un cimetière de CO2 ouvert

Environnement / Danemark : un cimetière de CO2 ouvert

Environnement / Danemark : un cimetière de CO2 ouvert

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le Danemark a inauguré mercredi 08 mars 2023, un site de stockage de dioxyde de carbone à 1800 mètres sous la mer du Nord.

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09 Mars 2023


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Le Danemark a inauguré mercredi 08 mars 2023, un site de stockage de dioxyde de carbone à 1800 mètres sous la mer du Nord. Ce qui fait de ce site, le premier au monde à enterrer du CO2 importé de l’étranger. Cette action est jugée nécessaire pour enrayer le réchauffement climatique.

Ce projet baptisé Greensand, piloté par l’entreprise de chimie Ineos et l'énergéticien allemand Wintershall Dea, devrait permettre de stocker vers 2030 jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an, l'équivalent de 1,5 % des émissions françaises.

Le lancement de la phase pilote du projet Greensand à Esb-jerg au sud-ouest du Danemark a été effectué par le prince Fréderic du royaume. Celui-ci s’est félicité en affirmant qu’«Aujourd’hui ils ont ouvert un nouveau chapitre vert pour la mer du Nord».

En ce qui concerne son fonctionnement, le Greensand, contrairement aux sites existants qui recueillent le CO2 d’installations industrielles voisines, il fait venir le carbone de loin. Le captage et stockage de carbone «CCS» consiste à capturer puis emprisonner le CO2, principal responsable du réchauffement planétaire. Plus de 200 projets sont actuellement opérationnels ou en développement dans le monde.

Pour la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, «Ce projet est bénéfique pour notre industrie et pour le climat», a-t-elle indiqué. Continuant dans ses propos, madame Ursula a estimé que «C'est une réussite européenne en matière de coopération transfrontalière: le CO2 est capturé en Belgique et bientôt en Allemagne, chargé sur des navires dans le port d'Anvers».

La mer du Nord serait une région adéquate pour l'enfouissement car elle abrite de nombreux gazoducs et réservoirs géologiques vides après des décennies d'exploitation pétrogazière.

 

Texte et voix : Charles KOUAKOU.