Racisme et xénophobie en Tunisie : le président Kaïd Saied dément être raciste

Racisme et xénophobie en Tunisie : le président Kaïd Saied dément être raciste
Un documentaire de Agence Presse Radio
Depuis le 21 février que le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré « que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes », les Africains n’ont plus eu la paix en Tunisie.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
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09 Février 0003
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Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Depuis le 21 février que le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré « que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes », les Africains n’ont plus eu la paix en Tunisie.
Les réseaux sociaux ont chargé l’affaire et des mesures de réciprocité ont été adoptées dans beaucoup de pays contre la Tunisie ; entre autres, le boycott des produits et marchandises « made in Tunisie ». Certains internautes demandent même l’expulsion pure et simple des Tunisiens résidents en Afrique subsaharienne tout court.
Face à cette montée de fièvre, l’auteur de ces propos semble se raviser. Dans un apparent souci d’apaisement, M. Saïed a affirmé, lors d’une entrevue avec le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, qui faisait escale à Tunis, que les Africains présents en Tunisie étaient des « frères ». Affirmant que l’objectif de son discours était de faire respecter la « légalité tunisienne concernant les étrangers » et d’empêcher toute « juridiction parallèle aux juridictions de l’Etat », il a rejeté les « propos malveillants » de ceux qui « ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie ».
Et pourtant, les faits parlent d’eux-mêmes. A ce propos écoutons les victimes du discours de Saïed
//audio 1’20…1’39//
Outres les migrants et situation irrégulière, un homme parle des étudiants et travailleurs qui subissent le même sort que leurs compatriotes
//audio 1’45…2’03//
Si le président tunisien semble aujourd’hui affirmer « Je suis Africain et fier de l’être », c’est la force des activistes sur internet qui le contraigne à revenir à des meilleurs sntiments. Sauf qu’on attends plus que des mots de sa part, des actes de réhabilitations de ces personnes qui ont tout perdu du fait de sa déclaration suffisamment raciste pour jeter ses chiens de bataille sur des Africains en Afrique.
Texte : SACRE Abel
Voix : Charles KOUAKOU
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